Nous siégeons dans les instances académiques et départementales d ?hygiène et sécurité afin de défendre les droits des personnels en ce qui concerne leur sécurité et leurs conditions de travail.
Nous faisons remonter les dysfonctionnements constatés dans les établissements et revendiquons une meilleure prise en charge des problèmes rencontrés par les collègues. Il reste encore beaucoup de progrès à faire notamment en ce qui concerne la prévention (garantir une visite médicale tous les cinq ans et en matière de santé au travail (aménagement ou allègement du temps de travail).
Il est indispensable que nous nous saisissions des CHS sur nos lieux de travail pour faire respecter nos droits et faire entendre la nécessité d ?une amélioration de nos conditions de travail.
Actuellement, dans certains établissements, les collègues prennent mal le fait qu ?on leur demande de participer à l ?élaboration du DUER. Certes, c ?est une tâche supplémentaire non rémunérée (encore que ce pourrait être discuté), mais cela peut aussi être considéré comme une activité militante.
Pour échapper à la corvée du DUER, certains établissements font appel à des cabinets d ?étude privés ( coûtant de 3000 à 5000 euros) ; nous ne le souhaitons pas car nous militons contre la sous-traitance par le privé mais aussi parce qu ?il faut que le DUER soit construit par tous les acteurs de l ?établissement, qui doivent se l ?approprier. Le travail autour du DUER permet de souligner les difficultés rencontrées dans un établissement et de voir comment y remédier.
Une culture de prévention ( pas seulement bâtimentaire mais concernant également les conditions de travail) doit s ?installer dans les établissements et les commissions hygiène et sécurité sont aussi un lieu de bataille syndicale.

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