Le mépris, ça suffit !
Jours de carence, diminution de l’indemnisation de l’arrêt maladie, suppression de la GIPA, gel de la valeur du point d’indice et aucune nouvelle mesure salariale pour les personnels de l’Education nationale dans le budget 2025…le gouvernement appauvrit les fonctionnaires par des mesures punitives. Tout cela accompagné d’une bonne dose de mépris, à l’image des propos de Guillaume Kasbarian, ministre de la Fonction publique, qui multiplie les contrevérités et le fonctionnaire bashing : non, les personnels de l’Education nationale ne sont pas “absentéistes” ! Et n’en déplaise à Nicolas Sarkozy, ils ont même une charge de travail particulièrement lourde : selon une enquête du ministère, la moitié des enseignant es travaillent plus de 43h par semaine.
Quant à Anne Genetet, ministre de l’Education nationale, elle préfère défendre le Pacte, synonyme de travailler plus pour tenter de gagner plus, de remise en cause du statut et appuyer les mesures Kasbarian au nom d’une prétendue égalité avec le privé qui est une fiction.
L’Ecole publique est à un point de bascule, asphyxiée par un manque de moyens, dénaturée par un empilement de réformes avec des personnels mal payé
es et méprisé es qui font tenir à bout de bras un service public de l’Education exsangue. L’heure est à la construction d’une riposte à la hauteur des attaques contre nos salaires, nos métiers et notre modèle social !Mobilisons-nous pour
- la suppression des mesures Kasbarian (jours de carence et diminution de l’indemnisation des arrêts maladie)
- la revalorisation de valeur du point d’indice
- une augmentation des rémunérations sans contreparties
- le rétablissement de la GIPA
- l’amélioration des conditions de travail
Le 5 décembre, point de départ de la mobilisation !
Une large intersyndicale de la Fonction publique appelle à se mobiliser le 5 décembre, une première journée de mobilisation (voir le communiqué). Le SNES-FSU appelle à la grève le jeudi 5 décembre. Pour le SNES-FSU, une journée ne suffira pas pour gagner. Il nous faut donc construire une grande mobilisation à partir de début décembre qui pourra s’inscrire dans la durée, donc sur plusieurs jours. Cela sera possible si la grève est massive le 5 décembre. Pour que cette journée soit le point de départ d’une mobilisation qui monte en puissance et qui dure, la grève du 5 décembre doit être massive. La participation de chacun à cette journée sera décisive pour construire les suites.
Le SNES-FSU Créteil appelle à la grève et à la manifestation le 5 décembre 2024, il appelle toutes les sections d’établissement à réunir dès maintenant des heures d’informations syndicales et/ou des AG d’établissement pour construire la mobilisation, discuter et décider des suites à apporter qui seraient à même d’obtenir satisfaction. Il appelle, dès maintenant, à la reconduction de la grève après le 5 décembre.
Le SNES-FSU réactive son fond de solidarité de type caisse de grève pour soutenir les collègues en difficulté financière.
Vous trouverez ci-dessous des outils pour mobiliser :
– un tract à distribuer dans les casiers
– le communiqué intersyndical
– un diaporama pour animer les HIS