Communiqué de presse du SNES-FSU Créteil
SOUTIEN A JEAN-CHARLES, À TOUS LES MANIFESTANT-E-S ARRÊTÉ-E-S POUR LES FAIRE TAIRE !
RESPECT DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION DANS TOUT ESPACE PUBLIC !
Notre camarade Jean-Charles, militant retraité du SNES et de la FSU, a été arrêté à la fin de la manifestation du vendredi 24. Il a été placé en garde à vue puis déféré au tribunal de grande instance. L’origine de toute cette procédure et de cette entrave à sa liberté est sa volonté d’exprimer son opposition à la réforme des retraites à points après la manifestation. Les policiers exigeaient, comme trop souvent, de retirer tout badge et tout autocollant pour sortir de la manifestation.
Jean-Charles a été libéré ce samedi après midi, après 23h de détention et un simple rappel à la loi. Le dossier quasiment vide a été classé sans suite.
La section académique du SNES-FSU Créteil et la section départementale de Seine-et-Marne apportent tout leur soutien à Jean-Charles. Pendant toute sa carrière, en Seine-et-Marne et hors de France, et maintenant à la retraite, Jean-Charles a été un militant syndical engagé pour sa profession, pour le Service Public d’Éducation, pour les salarié-e-s.
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette procédure à l’encontre de Jean-Charles, elle a pour seul but l’intimidation des manifestant-e-s.
Nous dénonçons ces agissements de la police, car ils sont contraires à la liberté d’expression, garantie par la déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen (1789). Ces agissements sont contraires à cette liberté fondamentale qui, selon la Convention Européenne des Droits de l’Homme, constitue l’un des fondements d’une société démocratique.
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté l’instrumentation et la brutalité de la police, qui porte atteinte à la liberté de manifester, de s’exprimer, de s’investir dans une activité militante, collective, syndicale.
NON à la criminalisation des manifestant-e-s et des militant-e-s syndicaux !
RESPECT INCONDITIONNEL de la liberté d’expression, fondement de la démocratie.
La vocation de la police républicaine n’est pas d’imposer des politiques contre une majorité des citoyen-ne-s.
Halte au mépris de Macron pour les mouvements sociaux et pour les syndicats. C’est au Président de la République et au gouvernement de mettre fin à ce mouvement social historique EN RETIRANT LE PROJET DE RETRAITE PAR POINTS. Il n’a rien d’universel, il prend l’eau de toute part, il ne reçoit pas la garantie juridique du Conseil d’Etat.