Le SNES défend le droit à une formation continue de qualité et sur le temps de travail.
Lors des deux réunions de préparation du PAF 2013-2014 tenues par le rectorat, nous avons relayé les questions et besoins des nombreux collègues qui ont répondu à notre questionnaire.
Déclaration du SNES/FSU Créteil au CTA (Comité technique académique) du 3 juin 2013
Le SNES/FSU se félicite que cette année, les organisations syndicales aient été consultées sur le PAF et la formation continue dans l’académie de Créteil lors de deux réunions préparatoires à ce CTA. Elles ont permis que soient prises en compte certaines de nos demandes, notamment la priorité donnée aux néo-titulaires T1, T2, T3, qui ont vu leur formation initiale réduite à peu de choses, pour participer aux stages disciplinaires du PAF.
Cependant le PAF pêche encore sur certains aspects. L’offre en stages « ouverture culturelle » et en stages disciplinaires (nouveaux programmes, mise en ?uvre pédagogique ou approfondissement universitaire) reste insuffisante. Avec trois fois plus de candidats que de places, les demandes des collègues pour participer aux stages OUV sont loin d’être toutes comblées. Les places offertes aux préparations aux concours internes sont elles aussi insuffisantes pour accueillir tous les collègues candidats (en physique-chime par exemple). En revanche, certaines formations portant sur les réformes en cours (continuité école-collège, accompagnement personnalisé ou orientation en lycée) ne font pas le plein.
Le SNES/FSU demande donc que le plan de formation académique réponde aux besoins qu’expriment les collègues par leurs candidatures aux stages. Le PAF ne doit pas être la courroie de transmission de dispositifs contestés par la profession. Nous demandons un rééquilibrage de l’offre de stages en faveur des stages disciplinaires, des préparations aux concours et des stages OUV.
Le SNES Créteil dénonce le poids donné aux chefs d’établissement dans l’attribution des stages. Dans certains établissements, les collègues se voient systématiquement refuser leur 3e v ?u du fait d’un avis négatif du chef d’établissement. Il en découle une inégalité entre collègues qui n’est pas acceptable.
Les problèmes d’accessibilité des stages restent réels. L’éloignement des formations est une des raisons pour lesquels les collègues peuvent se priver d’une formation continue qu’ils réclament par ailleurs. Nous demandons que les formations de proximité soient multipliées dès que c’est possible. Nous voulons redire ici notre refus des formations dématérialisées ou hybrides, ainsi que des stages payants qui devraient être pris entièrement en charge par l’administration. Que ces formations soient des DU ne change rien à la nécessité qu’elles soient prises en charge par l’Education Nationale.
A ce propos nous rappelons notre demande que les certifications CLES et C2I2e soient remboursées rapidement aux stagiaires avant leur départ dans d’autres académies.