La revendication reste la même : La construction d’une carte élargie des lycées de l’éducation Prioritaire avec des moyens suffisants pour assurer la réussite des élèves des lycées défavorisés : abaissement significatif des effectifs par classe, heures de dédoublement dans les disciplines.
Les dernières mobilisations des 11 octobre, 17 et 29 novembre ont permis de faire reculer le ministère : extension de la clause de sauvegarde concernant les mutations à tou-te-s les collègues et emplois fléchés sans indiquer les lycées concernés. 50 équivalents temps plein pour l’académie de Créteil. Le compte n’y est pas.
La position de la ministre est inacceptable. Elle reconnaît la légitimité de la mobilisation suite à sa promesse de 2014 mais elle renvoie la carte des lycées de l’éducation Prioritaire à la prochaine mandature !
Le CNESCO (Conseil National de l’Enseignement Scolaire) a reconnu que la baisse significative des effectifs par classe est la clé de la réussite de la politique d’éducation prioritaire. Il rejoint ainsi la revendication du SNES-FSU et juge que le saupoudrage de moyens, insuffisant explique l’inefficacité des politiques d’éducation prioritaire menées par les différents gouvernements depuis une dizaine d’années.
Le SNES FSU Créteil appelle les enseignant-e-s à se réunir en assemblée générale ou en heures d’information syndicale pour décider collectivement des suites à donner à la journée de grève et de mobilisation du 3 janvier.