Face aux mesures gouvernementales contre la Fonction publique et l’Éducation nationale, avec une rentrée 2018 qui s’annonce difficile, les personnels doivent se mobiliser et dire non à cette politique.
Ce mois de janvier est le mois du retour du jour de carence effectif, de l’augmentation de la CSG et des retenues pour pension avec des effets sur le bulletin de salaire...
Les réformes du second degré s’annoncent avec pour objectif, la suppression de postes d’enseignants qui pèseront sur les conditions de la rentrée 2018. Elles menacent plus généralement le cœur de nos métiers : menace d’un éclatement des formations en lycée, refonte des services des enseignants.
La mise en place de la plateforme « Parcoursup » dans les lycées et universités initiant une sélection déguisée à l’entrée des universités et la procédure d’émission des vœux et d’affectation, outre sa complexité, risquent de bloquer l’accès aux formations de leur choix pour de nombreux jeunes.
Les syndicats de la FSU, conscients du danger de certaines réformes, de l’absence de politique ambitieuse en matière éducative et de l’ austérité prévue pour les fonctionnaires, ont, dès décembre, impulsé un plan d’action allant de janvier aux vacances de printemps.
Diverses actions sont proposées, relayées médiatiquement (voir le mur Facebook de la FSU : https://www.facebook.com/agireducation ), soutenues par des campagnes en direction des élèves et des familles scandées par des journées nationales.
Plan d’action
La sortie du rapport Mathiot sur le lycée le 24 janvier représente une vraie menace au travers de ses préconisations sur la formation des élèves et les services des professeurs, sur sa volonté de confier l’orientation aux Régions. S’ajoutent à cela de désastreuses dotations pour la rentrée 2018.
Autant de raisons qui nécessitent une réaction forte de tous les personnels. Il s’agit de construire un mouvement fort et durable dans l’ Éducation comme dans la Fonction publique qui sera en grève sur les salaires et les conditions de travail dans la seconde quinzaine de mars.
Moyens en baisse, réforme du lycée : nous ne laisserons pas passer, toutes et tous dans l’action !
- 1er février : à l’appel des organisations étudiantes et lycéennes UNEF le syndicat étudiant, UNL, SGL, de la FSU, FO, CGT, Solidaires, le SNES-FSU Créteil appelle à une première journée d’action. Il appelle à participer aux assemblées générales sur le Plan étudiants et « Parcoursup », et à se mobiliser dans les universités et les lycées et à manifester avec l’ensemble des organisations mobilisées. Un préavis de grève a été déposé. L’appel interfédéral est en bas de page.
Détails des rassemblements et manifestation dans cet article très vite.
- 6 février : le SNES-FSU appelle à la grève du second degré et a proposé aux autres organisations de le rejoindre : contre l’insuffisance des dotations aux collèges et lycées, contre une réforme qui déstructurerait le lycée, dégraderait nos conditions de travail (semestrialisation, etc.), nos disciplines et l’orientation (voir ici un tract et une affiche pour mobiliser dans vos établissements),
- 7 février : journée d’action dans l’Éducation nationale avec les syndicats de la FSU. Des rassemblements, des conférences de presse se tiendront pour protester contre les réformes et la préparation de la rentrée .
- En mars : grève de tous les fonctionnaires pour les salaires, contre le jour de carence, contre les réformes qui dégradent l’éducation.