L’an dernier, caméras et micros se tournaient facilement vers vos prédécesseurs, qui essuyaient les plâtres de la réforme de la formation des enseignants. L’intérêt médiatique a décru, c’est vrai... mais pour autant, les conditions de stages ont-elles changé ? ?tes-vous mieux préparés à entrer, sans transition et à plein temps, dans votre nouveau métier ? Sommes-nous prêts à accepter la suppression de fait de l’année de stage ? Non, trois fois non.
Alors, que faire ? Happés par le travail de ces premières semaines, inquiets de votre titularisation, vous n’avez peut-être pas le sentiment d’y pouvoir grand-chose... Et pourtant !
D’une : se syndiquer, c’est déjà agir. L’an dernier, un stagiaire sur trois a rejoint le SNES-FSU. Cela donne un poids certain à notre analyse.
De deux : faites savoir ce que vous vivez. Le SNES-FSU a lancé une enquête en ligne. En y répondant, vous révélez les zones d’ombre du discours satisfait de Luc CHATEL. C’était aussi l’objectif de la semaine d’expression des stagiaires, et de la conférence de presse donnée le 5 octobre (voir le reportage sur le site du Café Pédagogique).
De trois : ne restez pas isolé. Le SNES-FSU Créteil organise à votre intention un stage syndical le lundi 14 novembre, intitulé « Des discours officiels à la réalité : faire face aux difficultés de l ?année de stage ». Vous avez le droit de vous absenter pour y participer, vous n’avez rien à craindre, saisissez l’occasion ! Il vous suffit de déposer une demande de congé pour formation syndicale au plus tard le 14 octobre et de vous inscrire ici.
Enfin, les animateurs du Collectif Stagiaire Impossible organisent une assemblée générale le mercredi 19 octobre à la Bourse du Travail de Paris à 14h. Les militants du secteur Formation des Enseignants y seront.
11 octobre 2011