L’épidémie reprend de façon importante dans nos collèges et lycées et les régles précisées dans la FAQ faisant office de texte officiel ne semblent pas être appliquées partout, voici un rappel, suivi d’une petite enquête que nous vous demandons de remplir pour votre établissement.
Lorsqu’un établissement scolaire apprend la présence d’un cas COVID parmi les élèves, un protocole strict doit être mis en oeuvre :
1- Le jour de l’annonce : L’établissement dresse une liste des potentiels contacts à risque identifiés parmi les personnels et les élèves dans et en dehors de la classe. Il collecte leurs coordonnées avec l’appui des personnels de santé de l’éducation nationale. Les cas contacts, c’est à dire les personnes ayant été en contact avec le cas confirmé sans mesures de protection (telle que le masque) sont renvoyés au plus vite chez eux.
Certains établissements, à juste titre, appliquent un principe de précaution maximal et renvoient toute la classe ou le groupe.
2 - Le lendemain, sont accueillis en cours les élèves considérés par l’établissement cas contacts qui justifient :
- d’un schéma vaccinal complet ( vaccination + test négatif car l’élève devra s’être soumis à un test de dépistage immédiat en officine ou laboratoire puis il en réalisera un autre à l’issue de la période de 7 jours).
- qu’ils ont contracté le COVID depuis moins de deux mois (dans ce cas, les 2 tests ne sont pas requis).
Les responsables légaux devront attester sur l’honneur que leur enfant remplit bien l’une des deux conditions pour permettre la poursuite des cours en présence.
Les responsables légaux des enfants vaccinés devront aussi attester sur l’honneur de la réalisation d’un test par l’élève et du résultat négatif de celui-ci lors du retour en classe, cette attestation doit être présentée à l’entrée de l’établissement lors de leur retour. Les élèves sans attestation ne seront pas acceptés dans l’établissement. Un modèle d’attestation est généralement envoyé aux parents.
Les autres restent à la maison.
3- Reviennent au bout de 7 jours après le dernier contact avec le cas confirmé, les élèves non vaccinés avec un test négatif réalisé à j+7. Les responsables légaux devront attester sur l’honneur de la réalisation d’un test par l’élève et du résultat négatif de celui-ci lors du retour en classe.
4- Reviennent au bout de 15 jours les élèves qui n’ont pas réalisés de tests, la quarantaine est alors levée.
Que se passe-t-il lorsque le cas contact vit sous le même toit que le cas confirmé ?
Si la personne cas contact vit sous le même toit que le cas confirmé, un test doit être réalisé immédiatement pour s’assurer que le contact n’est pas déjà un cas confirmé, puis un nouveau test doit être réalisé 7 jours après la date de guérison ( qu’on estime à j+10 du cas confirmé pour lever la quarantaine (soit à J+17 après le premier test).
Ces tests (à J0 et J+17) sont réalisés par toute personne contact vivant sous le même toit que le cas confirmé, que celle-ci justifie ou non d’un schéma vaccinal complet. La personne contact justifiant d’un schéma vaccinal complet, dont le résultat du test est négatif, n’est toutefois pas soumise à une mesure de quarantaine entre les deux tests. L’élève ou le personnel « contact » peut donc continuer à se rendre à l’école ou sur le lieu d’exercice de son activité entre les deux tests.
Ménage : nous rappelons que
Le nettoyage et la désinfection des locaux et des équipements sont une composante essentielle de la lutte contre la propagation du virus.
Les modalités sont donc les suivantes actuellement Niveau 2 / niveau jaune
Un nettoyage des sols et des grandes surfaces (tables, bureaux) est réalisé au minimum une fois par jour.
Un nettoyage désinfectant des surfaces les plus fréquemment touchées par les élèves et personnels dans les salles, ateliers et autres espaces communs (comme les poignées de portes) est réalisé selon les modalités suivantes : plusieurs fois par jour.
Les tables du réfectoire sont nettoyées et désinfectées, a minima, après chaque service.
Nous rappelons que le SNES demande depuis 2 ans, la mise en place de détecteurs de CO2 dans toutes les salles afin d’avoir un indicateur de manque d’aération et des purificateurs d’air dans toutes les salles ou l’aération est impossible.
Nous demandons aussi que des masques chirurgicaux soient fournis à la place des masques tissus non appropriés à la parole sur de longues durées.
Dans le 77, Afin d’aider les collèges à déterminer si cette aération est satisfaisante, et notamment identifier la concentration de CO2 dans les locaux, l’Assemblée Départementale a décidé d’allouer une subvention exceptionnelle pour l’achat de capteurs CO2 dans sa délibération du 19 novembre 2021.
Cette aide financière sera attribuée sur présentation de la facture justificative mandatée, avec un plafond de 1500 € TTC par collège, et permet aux établissements qui le souhaitent de s’équiper en capteurs (soit environ 5 capteurs).
On avance ... mais les comptes des collèges étant bloqués jusqu’en janvier ... encore du retard à prévoir ... sans parler des délais de livraison allant jusqu’à 2 mois !!!