Communiqué du SNES-FSU Créteil.
Le jeudi 30 janvier dernier, le SNES-FSU a appris que le rectorat de Créteil avait donné consigne aux directions d’établissement d’attribuer la note de 0/20 aux E3C à tout élève n’ayant pas participé aux E3C avant le 7 février ... y compris là où ils n’ont pas pu se dérouler ! Or, dans de nombreux établissements, la grève enseignante ainsi que les mouvements de protestation lycéens ont fait annuler ou reporter les épreuves après les vacances scolaires. Dans ce contexte, le SNES-FSU dénonce la répression qui s’abat sur nos élèves (menace de 0/20, de conseils de discipline ou de sanctions internes), mais aussi l’instrumentalisation politique qui est faite de leur réussite scolaire. Nos élèves ne doivent pas être les sacrifié-e-s d’une réforme inégalitaire, mal préparée et rejetée par les professionnels comme les élèves !
Dans un tel contexte et plus que jamais, le bac Blanquer est condamné. Le rejet qu’il suscite, les inégalités qu’il engendre, la répression policière et administrative qui l’accompagne (mise en garde à vue de lycéen-ne-s dans plusieurs communes de l’académie) sont en soi des aveux d’échec.
Pour le SNES-FSU Créteil, il est urgent de redonner à nos élèves un cadre serein et égalitaire pour travailler. Pour cela doit être annoncée au plus vite :
– la fin de la répression et des menaces sur nos élèves,
– la fin des E3C dès maintenant, et leur remplacement par des épreuves nationales en fin de première et de terminale,
– le retour à un bac national, organisé en épreuves terminales, seul garant de l’égalité des élèves devant la réussite, seule garantie de la valeur du diplôme.
Le SNES-FSU Créteil est attaché à la protection des élèves face à l’instrumentalisation politique dont ils sont victimes de la part du rectorat et du ministère.