3 juin 2024

les mobilisations

Cessez-le-feu immédiat à Gaza, reconnaissance du droit à l’auto-détermination des Palestiniennes.

Communiqué du bureau académique du SNES-FSU Créteil sur la situation à Gaza, 3 juin 2024.

L’État d’Israël amplifie, en continu depuis le 7 octobre dernier, son offensive militaire contre la bande de Gaza, comme le montre encore le récent bombardement d’un camp de déplacées à Rafah, qui a fait des dizaines de mortes. Cela se traduit par un nettoyage ethnique de la bande de Gaza, à travers la destruction de toutes les infrastructures, les bombardements, le blocage de l’aide humanitaire, les coupures d’eau et d’électricité, les déplacements forcés, malgré les décisions de la Cour Internationale de Justice, lui demandant de protéger les populations palestiniennes contre un risque génocidaire, puis exigeant l’arrêt immédiat des opérations militaires. Parallèlement, la situation en Cisjordanie se dégrade, avec la poursuite de la colonisation, de l’occupation et la multiplication des attaques contre les Palestiniennes. Face à ce déni du droit, le procureur de la Cour pénale internationale a requis des mandats d’arrêt contre les principaux dirigeants du Hamas et du gouvernement israélien, dont le Premier Ministre B. Netanyahu. Le SNES-FSU, dans son communiqué du 2 juin 2024, salut cet acte courageux dont il souhaite qu’il se traduise dans les faits : les criminels de guerre doivent être poursuivis et condamnés.

Le SNES-FSU Créteil continue de se mobiliser pour un cessez-le-feu immédiat et le droit des Palestiniennes à l’auto-détermination, pour un accès sans restriction à l’aide humanitaire d’urgence et pour le respect du droit international et des résolutions de l’ONU. Il appelle les collègues à participer aux mobilisations organisées quotidiennement pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Il demande au SNES-FSU et à la FSU de faire de même et de le communiquer aux adhérentes du syndicat et de la fédération. Il appelle à la manifestation parisienne du 8 juin et au meeting unitaire contre la répression et pour les libertés publiques à République.

Dans ce contexte, en France, il est inacceptable de voir le délit « d’apologie du terrorisme » détourné afin de criminaliser les expressions de soutien au peuple palestinien. Le SNES-FSU Créteil apporte son soutien aux universitaires et militantes mises en cause, diffamées voire harcelées, ainsi qu’aux étudiantes abusivement mises en garde à vue ou poursuivies par leurs établissements pour avoir voulu débattre du conflit (interventions des forces de l’ordre sur les campus, arrestations et gardes à vue abusives). Il est essentiel de mettre en place les conditions pour que les opinions et les connaissances puissent s’exprimer et se confronter dans la perspective de former des citoyennes aptes à prendre des décisions éclairées. Le SNES-FSU Créteil dénonce la criminalisation et les violences policières que subissent les manifestantes pacifiques pro-palestiniennes depuis le 7 octobre.

Adopté à l’unanimité des présentes.