La loi d’orientation voulue par V. Peillon sera présentée en février au parlement. Si elle marque quelques avancées (rappel du principe du collège unique, inscription de la création de 60000 postes dans la loi, fin de la dima par exemple) elle ne marque pas de rupture avec les politiques précédentes sur de nombreux sujets :
- socle commun réaffirmé
- maintien du LPC
- intervention accrue des collectivités territoriales dans le pédagogique
- régionalisation du service public d’orientation
- pas de remise en cause ni de négociations autour des catastrophiques réformes du lycée et de la voie technologique
Ces choix s’accompagnent d’une remise en cause radicale de l’éducation prioritaire. Une très large majorité des établissements concernés sont ainsi concrètement menacés d’en sortir à très brève échéance.
Pour obtenir un véritablement changement de cap il est temps de se mobiliser le 31 janvier et au delà. Le SNES invite donc les collègues à se réunir en heure d’information syndicale pour préparer le 31 et discuter de ses suites.