Au niveau académique, le CHSCTA, présidé par le recteur, connaît de nouveaux dysfonctionnements : l’ordre du jour normalement arrêté en concertation, de façon conjointe entre le secrétaire du CHSCTA issu des représentant.e.s des personnels et l’employeur a été modifié pour le CHSCTA du 18 mars de façon unilatérale par le rectorat, évacuant des points sur lesquels les représentants des personnels avaient été saisis et des dossiers déjà travaillés en CHSCTA.
Le recteur n’est plus présent au CHSCTA depuis trois réunions. Les courriers de saisie sur les dysfonctionnements ou sur les cas de saisine du CHSCTA restent le plus souvent lettre morte, il n’y a plus de PV d’instance rédigé depuis juin 2018, aucun n’est publié pour les agents comme prévu par les textes...

En conséquence, les représentant.e.s des personnels du CHSCTA et leurs fédérations demandent une audience également au recteur, avant la tenue du prochain CHSCTA pour le respect des textes en vigueur.

Dans la mesure où « Les chefs de service sont chargés, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre des délégations qui leur sont consenties, de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité. Décret n°82-453 du 28 mai 1982 », le Recteur et les DASEN devraient être à l’écoute de leurs propositions de prévention plutôt que de chercher à les museler.

L’académie de Créteil comprend 79000 personnels, et il est indispensable que les CHSCT puissent exercer leur rôle de prévention en alertant leur employeur autant sur les questions concernant les locaux que sur les questions concernant les conditions de travail.