9 septembre 2019

militer

Motion de la Commission Administrative Académique du 9 septembre 2019.

Une CAA s’est tenue lundi 9 septembre 2019 ( motion intégrale en bas de l’article)

Action

À l’occasion de la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale en Juillet 2019, des organisations ont lancé un appel à se mobiliser les 20 et 21 septembre dans le cadre d’une semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre ( appel soutenu par l’UNL, le MNL, la FIDL et Youth For Climat.
Le samedi 21 septembre est prévue une manifestation à l’appel de nombreuses organisations et des Gilets Jaunes, avec invitation aux parents d’élèves pour manifester au sein de cortèges Éducation.
Le SNES soutient les collègues qui se mobiliseront et qui accompagneront leurs élèves à la manifestation du 20 septembre. Le SNES appelle à participer à cette manifestation.

Un « groupe - femmes » du SNES Créteil s’est réuni une première fois en mai 2019 dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes mais aussi sur les problématiques plus générales des militant-es du SNES. Des réunions mixtes et non mixtes seront programmées cette année à la suite d’un premier stage académique cet automne (approche historique de la place des femmes dans la société et questions de métier et pratiques dans les établissements). Le SNES-FSU doit travailler à généraliser les groupes de femmes dans les pratiques militantes et à développer les réunions et actions permettant de lutter contre le harcèlement et la discrimination envers les femmes, pour faciliter leur participation active à la vie militante.

La période qui s’ouvre va être complexe au niveau stratégique. Dans l’interprofessionnel, alors que la réforme des retraites est annoncée par le pouvoir, l’unité syndicale ne se met pas en place. La CGT poursuit une stratégie solitaire en lançant un appel à manifester le 24 septembre, sans grève pour l’instant. FO a appelé à des manifestations le 21 septembre. Les syndicats réformistes continuent à négocier et à répondre aux propositions du gouvernement. Il apparaît donc clair que l’unité qui avait pu se construire en 2010 est pour l’instant fortement compromise. Dans ce contexte, la FSU doit être force de proposition, en s’adressant en particulier à nos partenaires privilégiés, c’est-à-dire la CGT et Solidaires, pour construire un plan d’action cohérent et large. La participation à la journée du 24 septembre est nécessaire. Un appel à manifester partout en France est insuffisant. La question de la grève est à mettre en débat de toute urgence, dans les établissements, dans le SNES et dans la FSU. Par ailleurs, la FSU doit participer à toutes les intersyndicales qui pourraient s’organiser dans les prochaines semaines sur ce thème. Elle doit produire du matériel clair et facile d’accès, pour informer nos collègues sur les graves conséquences de cette réforme.

Malgré le fait que le SNES se soit mandaté en juin pour soutenir le référendum sur la privatisation d’ADP, rien n’apparaît encore dans nos publications. Cette action a pourtant l’avantage de faire consensus entre de nombreuses organisations, syndicats, partis et collectifs. Très rapidement, le SNES doit diffuser l’information à nos syndiqué-e-s et les appeler à signer l’initiative de référendum partagé en ligne.

La FSU doit aussi être au cœur des actions contre le projet de loi sur la fonction publique. Les actions du 27 juin ont peu mobilisé. Depuis, le projet de loi est passé et nous sommes maintenant en attente des différents règlements. La FSU doit continuer à être à l’initiative d’intersyndicales et d’actions visant à obliger le gouvernement à revenir sur ces projets et à les amender. Par ailleurs, elle doit pousser pour que les règlements aillent davantage dans le sens de nos mandats.

Dans l’éducation, nous sortons d’un mouvement inédit, au moment du baccalauréat, qui a sans doute profondément marqué la profession. Plusieurs centaines de collègues ont retenu leurs copies, parfois jusqu’au 8 juillet, grippant la machine du baccalauréat. Les débats entre collègues ont été importants, en juin et juillet et à la prérentrée, sur ce mouvement et sur ses conséquences. Le SNES-FSU doit s’engager pour que cette dynamique de mobilisation se poursuive. D’ores et déjà, il doit déposer des préavis de grève. Il doit soutenir les collègues sanctionnés par des retraits sur salaire illégaux, en les accompagnant au Tribunal administratif et en organisant, au niveau national, une caisse de grève. Il doit, en fonction de l’ambiance dans les établissements, préparer un plan d’action visant à mettre en échec les réformes du lycée et du baccalauréat. Ce mot d’ordre doit être rappelé fortement, pour que nos collègues n’aient pas le sentiment que nous abandonnons ce combat.

A l’issue de l’ université d’été, soutenue par le SNES National, l’assemblée a proposé aux AG et aux organisations syndicales de décider d’un premier temps fort de grève et de manifestation le mardi 10 septembre. Le SNES continue de soutenir toutes les mobilisations lancées par nos collègues.

Le SNES-FSU appelle à participer aux actions et manifestation organisées dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre. A Paris, la manifestation aura lieu le samedi 23 novembre.

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