17 mars 2025

militer

Motion CAA SNES-FSU Créteil du 17 mars 2025.

Le SNES-FSU Créteil a réuni sa commission administrative académique le 17 mars 2025. Il a voté la motion suivante.

La période écoulée a été marquée par l’accession au pouvoir du président Trump aux Etats-Unis, qui a entraîné de profonds bouleversements dans les relations internationales. Dès leur accession au pouvoir, les nouveaux dirigeants étasuniens se sont employés à s’immiscer dans la vie démocratique des pays européens, critiquant les lois sur la liberté d’expression, au profit d’un « absolutisme de la liberté d’expression » qui leur permettrait de tout dire, sans jamais apporter de preuve, tout en censurant leurs opposantes politiques. Elle ouvrirait la voie à l’expression de toutes les idées négationnistes, réactionnaires et racistes. La remise en cause du financement de la recherche aux Etats-Unis par le gouvernement Trump doit nous inquiéter. La mobilisation du 7 mars « Stand Up for Science » pour défendre la science comme bien commun et pilier du progrès social, politique et économique a démontré que cette inquiétude était partagée par la communauté scientifique en France et dans de nombreux pays.
Au même moment, le président étasunien a fait le choix d’un renversement d’alliances et d’une stratégie géopolitique visant à accroître le contrôle sur les ressources naturelles des Amériques (menace d’annexion du Canada, du Groenland et du Panama), tout en nouant un partenariat avec la Russie, au dépend des pays européens et plus particulièrement de l’Ukraine. Enfin, le président Trump a proposé, pour régler la question de la Bande de Gaza, de liquider l’ensemble des infrastructures, de procéder à un nettoyage ethnique de ce territoire et d’en expulser les habitantes, et de construire une riviera à destination des riches touristes de la région. Même si ce projet a suscité un fort émoi sur l’ensemble de la planète, le fait même qu’un dirigeant d’une grande puissance puisse le proposer montre la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Dans ce contexte, le SNES et la FSU doivent travailler, avec les syndiquées, les mandats que nous portons sur la situation internationale. Ils exigent que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes soit respecté. Ils défendent le droit pour tous les peuples agressés de pouvoir choisir librement leur destin. Ils exigent des négociations internationales, sous patronage de l’ONU, pour régler les conflits en cours. Ils condamnent fermement le projet de riviera gazaouie. Ils considèrent qu’une culture de la paix est possible, fondée sur la collaboration et la solidarité entre Etats, au-delà des simples accords économiques, et à même d’activer les mécanismes d’entraide pour faire face aux défis communs et aux crises mondiales. Il continuera de s’engager pour le désarmement, notamment nucléaire.

Deux discours dominent en France pour répondre à cette situation. Le président de la République a prononcé un discours belliciste à destination de la Russie, préparant un grand plan d’armement et annonçant une future économie de guerre, tout cela sans toucher aux impôts. Le gouvernement ne change donc pas de politique : devant une nouvelle situation qui nécessite de l’investissement public, il fait le choix de préserver les plus riches, dont le patrimoine a pourtant doublé depuis 2017, alors que ces derniers sont propriétaires des industries d’armement qui bénéficieront de la commande publique. Ce sont donc les services publics, les plus fragiles, la transition écologique, l’éducation, l’hôpital qui paieront le prix de ces choix, alors que la population subit déjà l’un des budgets les plus austéritaires de l’histoire de la Ve République. Le SNES et la FSU, dans ce contexte, doivent continuer à porter leurs revendications et leur projet de syndicat de transformation sociale. Il est inacceptable que les plus fragiles paient pour la défense de notre territoire. Ils exigent un autre budget visant à développer les services publics, à rééquilibrer les prélèvements et les impôts pour que les plus riches contribuent en fonction de leurs moyens. Il revendique dans l’immédiat une annulation des 10% de baisse des indemnités de congé-maladie, un déblocage et un rattrapage des salaires et des pensions des personnels de la fonction publique, le recrutement de fonctionnaires à hauteur des besoins.
Le gouvernement a lancé les consultations des organisations syndicales et patronales concernant la réforme des retraites. Le dernier rapport du Conseil d’Orientation des retraites a montré que le Premier ministre avait sciemment agité des peurs sur la situation des comptes des régimes de retraites en faisant croire que les pensions des fonctionnaires grevaient le déficit de l’Etat. Cependant, les annonces du Président de la République et du Premier ministre ont entraîné une remise en cause de ces travaux déjà très orientés, et des propositions d’aggravation de la réforme actuelle, le MEDEF proposant de travailler jusqu’à 70 ans ! Ces propositions sont inacceptables. La FSU, qui n’a pas été conviée au « conclave », continue d’exiger l’abrogation de la réforme des retraites de 2023, comme les personnels le souhaitent très majoritairement. Elle informe ces derniers de la réalité de la situation des comptes publics et diffuse ses propositions pour financer les régimes de retraite, dans le respect de ses mandats. Elle souligne les spécificités du code des pensions civiles et militaires et du salaire continué des fonctionnaires, qui doivent être préservées, car faisant partie intégrale du statut de la fonction publique. Nous exigeons la prise en compte des années d’étude et des enfants nés après 2004.

Les mouvements d’extrême-droite prônent, de leur côté, un abandon de l’Ukraine et une paix qui serait un déni du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, favorisant les intérêts des gouvernements de leur camp. Par ailleurs, ils poursuivent pour l’instant leur progression électorale en Europe, l’AFD parvenant à atteindre un cinquième des voix aux dernières élections fédérales allemandes. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis risque de renforcer encore davantage cette tendance, d’autant plus que le vice-président étasunien et Elon Musk ont affiché leur volonté d’intervenir dans les élections européennes. Cette progression des idées d’extrême-droite dans la société et dans les urnes est révélatrice des souffrances des populations mais aussi d’un racisme systémique dans nos sociétés, nourri par l’instrumentalisation d’un fantasme d’une immigration qui paupériserait les classes moyennes et populaires. Le SNES et la FSU doivent donc continuer à mettre en avant leurs actions contre l’extrême-droite et à développer leur syndicalisme de transformation sociale en faisant toujours le lien entre les enjeux économiques et sociétaux. Nous devons investir encore plus les mandats féministes, de lutte contre toutes les discriminations et écologistes pour proposer d’autres issues et d’autres alternatives au néolibéralisme, c’est ainsi que nous pourrons les faire reculer, notamment en informant, formant et mobilisant l’ensemble de nos professions contre cette idéologie mortifère.

Avec la montée des extrêmes-droites en France et dans le Monde, les droits des femmes sont particulièrement attaqués. Le succès des manifestations du 8 mars, qui ont réuni 250 000 personnes dans toute la France, prouve que le mouvement féministe est mobilisé pour défendre les droits des femmes et en conquérir de nouveaux. Suite aux troubles causés par la tentative d’intrusion de Nemesis et Nous Vivrons dans plusieurs cortèges, nous réaffirmons notre rejet de toute instrumentalisation des questions féministes par les mouvements d’extrême-droite.

Depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne poursuit les orientations politiques d’Emmanuel Macron. Certes, quelques reculs ont pu être notés mais ils sont en trompe-l’œil. Les 4 000 suppressions de postes ont été annulées, mais la baisse de dépense pour le ministère a été maintenue et les suppressions de postes se poursuivent. Par conséquent, l’Éducation nationale rogne sur toutes les dépenses possibles : suspension de nombreuses formations, refus de rembourser le forfait mobilités, interruption des recrutements de personnels non-titulaires... En outre, avec l’acte II du choc des savoirs, le ministère poursuit sa logique de tri social des élèves, au détriment des plus fragiles, et va conduire à la sortie progressive du système éducatif d’une partie des enfants des milieux populaires. Le DNB couperet et des classes de prépa-lycées, fortement critiqués à juste titre par le SNES-FSU, ont été abandonnés. Leur remplacement par un dispositif d’accompagnement non-financé démontre, une fois de plus, le renoncement du ministère à aider les élèves en difficulté.La majorité minoritaire continue donc son offensive contre le service public d’éducation et contre une École qui vise à permettre à tous les enfants de s’émanciper par les savoirs.

Le scandale autour du lycée privé de Betharram montre de manière caricaturale le soutien dont bénéficie l’enseignement privé dans notre pays et des pratiques violentes qu’il favorise. D’autres affaires du même type émergent depuis comme à Notre-Dame de Garaison (Monléon-Magnoac, 65), à Notre-Dame du Sacré-Coeur (Dax, 40), à Saint-François-Xavier (Ustaritz, 64), à Saint-Piere (Le Relec-Kerhuon, 29). Le SNES-FSU dénonce l’impunité de l’enseignement catholique sous contrat et diffuse auprès des collègues ses mandats sur l’école privée. Il exige que les mesures soient prises pour que de telles pratiques disparaissent définitivement. Dans un contexte de scandales qui se multiplient autour du financement et du contrôle de l’enseignement catholique sous contrat (Stanislas - St Colomban dans notre académie), il réaffirme que l’argent public doit d’abord financer l’école publique et investit pleinement le mandat d’étude voté au congrès de Rennes sur la nationalisation sans indemnité ni rachat de l’enseignement privé.

La diminution drastique de la part collective du PASS Culture, dispositif critiquable par ailleurs, compromet de nombreuses actions et un accès à la culture pour toutes et tous. La modulation de la part individuelle pose la question de sa mise en oeuvre.

Collège
Le « choc des savoirs » dans sa version initiale présentée en grande pompe par Gabriel Attal a subi quelques revers grâce à la mobilisation des personnels et l’action juridique du SNES-FSU : annulation de l’arrêté du 15 mars 2024, recul sur le DNB couperet, recul sur la généralisation des groupes de niveaux en 4e et 3e, recul sur la classe de prépa-seconde. Ces victoires doivent être soulignées mais elles ne sont pas un coup d’arrêt à la philosophie réactionnaire et autoritaire de ce gouvernement, y compris en matière d’éducation. Par ailleurs, les effets pervers de cette réforme d’un point de vue de l’organisation des établissements, anticipés par le SNES-FSU, sont déjà à l’œuvre et notamment la réorganisation des groupes en cas d’absence non-remplacée.

Dans l’académie, les moyens dans les collèges pour la rentrée 2025 ont été modulées en fonction de l’évolution démographique. Le compte n’y est pas. De plus, l’architecture des dotations horaires globales varie d’un département à l’autre, attaquant une nouvelle fois le cadre national de l’Éducation. L’absence de textes réglementaires a engendré une grande confusion dans les établissements et vidé le CA de son pouvoir démocratique. L’autonomie des établissements est plus que jamais un modèle de gouvernance.

La lutte contre cette réforme doit être poursuivie et le SNES-FSU doit très rapidement appeler les personnels à se mobiliser afin de faire changer la politique du gouvernement et de faire aboutir ses mandats pour une éducation qui permet l’émancipation de toutes et tous.

Le stage collège du 28 mars est désormais complet (120 inscrites). Il vient montrer l’intérêt important des collègues pour les changements en cours en collège.

Lycée
La situation des lycées de l’académie ne s’améliore pas vraiment malgré les 30 créations de postes qui sont bien en-dessous des moyens nécessaires pour rattraper les coupes drastiques dans les DHG depuis la mise en place de la réforme du lycée. Comme chaque année, les arbitrages sont faits par les cheffes d’établissement tant la marge d’autonomie ne permet pas de maintenir tous les enseignements, dédoublements, accompagnements personnalisés. Les options continuent à faire les frais des coupes budgétaires. Notre académie était fortement dotée en HSE via le dispositif « je réussis au lycée » (les heures étaient attribuées en fonction des IPS des établissements) qui a été totalement abandonné cette année. Le SNES-FSU Créteil ne défend pas ces dispositifs mais nous ne pouvons que constater que les collègues, à juste titre, ont refusé les pactes pour assurer les heures de soutien qui ont donc disparu. Nous revendiquons le retour d’heures de soutien intégrées au service des collègues pour accompagner les élèves en difficulté.

Les collègues de mathématiques de l’académie s’inquiètent de l’énième aménagement de la réforme Blanquer avec l’instauration d’une épreuve anticipée de culture mathématiques. Les contours sont encore bien flous et la crainte de débuter l’année sans réel cadrage bien présente. La disparition du DNB couperet et des prépa-secondes (actées en GT DHG) nous satisfait mais leur remplacement par un dispositif d’accompagnement des élèves qui n’auraient pas le brevet ou en difficulté ne serait pas financé et empiéterait une fois de plus sur la marge de seconde déjà insuffisante. Le SNES-FSU doit donc revendiquer des moyens conséquents pour assurer la réussite de toutes et tous au lycée.

Psy-EN, orientation
Pour les PsyEN et CIO, des concertations de l’orientation se sont déroulées en janvier malgré la démission du gouvernement qui les portait. Elles ont surtout servi un auto-satisfecit commun de la région académique et de la région Île-de-France. Les mesures sorties du chapeau ne correspondaient pas aux échanges dans les ateliers et n’amélioreront pas la situation des élèves et étudiantes. Au lieu de préconiser davantage de recrutement de PsyEN comme cela était demandé dans les différents ateliers, d’augmenter les capacités d’accueil dans les formations au lycée et dans le supérieur, la mesure-phare mise en avant par la représentante de la région était la création de guichet unique pour l’orientation. Étrange conception du dialogue social et de la concertation !
Après cette concertation, la catégorie PsyEN est engagée à son corps défendant dans les assises de la santé scolaire. Les menaces de simplification des missions, de mutualisation et de perte d’identité professionnelles sont réelles. Là encore la parole des premieres concernées (assistantes sociaules, infirmières médecins et PsyEN) sera minorée.
La FSU appelle à la vigilance et s’opposera à toutes tentative de main mise sur leurs missions et leurs statut dans une conception médico- centrée.
Dans notre académie, plusieurs CIO ont des conditions de travail dégradées : des PsyEN sont hébergées dans des CIO éloignés de leur secteur parce que leur CIO est en travaux, d’autres sont en voie de déménager dans des locaux plus petits et éloignés, etc. L’administration se dédouane en expliquant qu’elle fait de son mieux pour garantir ce qui est réglementaire en terme de service.
La situation des EANA pèse également sur les CIO en raison de places insuffisantes en UPE2A et de manque de personnels dans les DSDEN pour traiter les dossiers.

Entrée dans le métier
Nous sommes en plein dans la période des écrits de concours. Les militantes se relaient pour distribuer des tracts devant la Maison des Examens à Arcueil, ce qui nous permet d’avoir un aperçu du nombre de candidates. Nous avons constaté une hausse, par rapport aux années précédentes, du nombre de collègues se présentant à la fois à l’agrégation interne et externe. Il y avait étonnement peu de monde lors des épreuves d’agrégation externe de lettres et de langues qui avaient lieu la même semaine. Cependant, les convocations sur les mêmes jours d’un nombre conséquent de disciplines a tendance à masquer la pénurie de candidates. Le filtrage à l’entrée du site nous permet néanmoins d’écouler de nombreux tracts.
Dernièrement, nous avons été moins bien reçues par les collègues stagiaires lors de nos passages à l’INSPÉ de Torcy. Différentes raisons peuvent l’expliquer, comme notamment l’infusion des discours anti-syndicaux tenus par certaines formateurrices.
Par ailleurs, la mobilisation pour la sauvegarde du site de l’INSPE à Saint-Denis se poursuit, une mobilisation est en construction pour le 14 mai 2025. La FSU par le biais de ses élues y participe, une pétition intersyndicale adressée à toutes et tous est en cours de signature et nous vous en tiendrons informées.
La période de mutations intra-académiques va commencer, nous allons être particulièrement sollicitées mais, pour l’instant, les appels concernent avant tout les moyens de quitter d’une manière ou d’une autre l’Éducation Nationale : détachements, disponibilités, et deux appels pour préparer une démission la semaine dernière... Une des motivations qui ressort reste la charge de travail trop importante mais surtout les relations conflictuelles avec les tuteurrices. Cela nous amène à revendiquer une hausse de la rémunération de ces dernierères autant qu’une formation et un accompagnement suivi de cette tâche si cruciale dans l’entrée dans le métier.

Retraitées
Depuis plusieurs mois, une campagne est menée par les libéraux de tout poil pour faire porter la responsabilité de la « dette » aux retraites et aux retraitées, et plus largement aux fonctionnaires. A l’ouverture du « conclave » sur les retraites, Bayrou le conditionnait à un équilibre du système atteint en 2030 et chacune y va de sa déclaration : le COR propose la suppression de l’abattement de 10 %, Eric Lombard se dit « favorable à ce que les retraitées paient plus pour maintenir l’équilibre du système de retraite » et la ministre du travail évoque une possible contribution des retraitées « aisées » (entre 2000 et 2500 euros) pour équilibrer les comptes de la Sécurité sociale.
Le Groupe des 9, dans le prolongement du 3 décembre et des actions multiples menées dans les départements sur l’accès à la santé, appelle le jeudi 20 mars à des manifestations sur l’ensemble du territoire pour un meilleur accès au soin et pour la reconquête des fondamentaux de la Sécurité sociale. Les retraitées de l’académie de Créteil se retrouveront à 14h au métro École Militaire pour soutenir les délégations du G9 prévues pour le ministère de la Santé et Matignon.
La CGT, la FSU et Solidaires appellent également les actifves à participer à cette journée, première étape du front intersyndical et intergénérationnel pour la reconquête de la Sécurité sociale et l’abrogation de la réforme des retraites de 2023.

Action
Le SNES-FSU maintient sa stratégie de construire un plan d’action, en prenant appui notamment sur la grève féministe du 8 mars, permettant la mobilisation la plus forte possible des personnels, dans l’unité la plus large. Le SNES-FSU exige un autre budget 2025, un déblocage des salaires et des pensions et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat depuis 2011, l’abandon des jours de carence et du 10% sur les indemnités de congé-maladie, le rétablissement de la GIPA. La tenue du « conclave » autour des retraites nécessite de mobiliser de nouveau pour exiger l’abrogation de la réforme de 2023 et refuser de payer la politique d’armement pour une dégradation encore plus forte des conditions de départ à la retraite. La CGT a fait des propositions d’action qui, si elles peuvent être parfois insatisfaisantes, ont le mérite d’ouvrir la discussion entre fédérations et de construire. La FSU engage les échanges pour parvenir à un plan d’action pour mettre en échec la réforme des retraites de 2023. La grève doit être envisagée, en prenant le temps de la préparer avec les personnels.
Pour ce faire, le SNES-FSU appelle tous les S1 à réunir dès maintenant des heures d’informations syndicales et/ou des AG d’établissement pour construire la mobilisation. Il porte ce mandat dans la FSU. Il travaille, au sein de la FSU, à la construction de l’unité la plus large, au niveau de l’éducation et de la fonction publique. Il défend, dans le cadre des appels communs, ses mandats : refus du déni démocratique que représentent la nomination de François Bayrou et la politique qu’il met en œuvre, plan de revalorisation des salaires et des pensions de toutes les catégories de personnels, plan de titularisation des personnels non-titulaires, création des postes en nombre suffisant pour faire face aux besoins et développer une école émancipatrice, création de corps de fonctionnaires pour les AESH, abrogation du "choc des savoirs", du baccalauréat Blanquer et des réformes des lycées, de la réforme des concours de recrutement, de la réforme des retraites.
Ce plan d’action est préparé par la production de matériel permettant de s’adresser largement à la profession.

Le SNES-FSU Créteil soutient l’action de grève du SNUAS-FP Créteil du 20 mars 2025. Il diffuse le lieu et l’horaire du rassemblement à ses adhérentes.

La FSU 93 a contribué à la formation de VISA 93, cadre commun permettant d’organiser des actions de sensibilisation et de lutte contre l’extrême-droite. Le SNES-FSU développe son travail de lutte contre l’extrême-droite. Il propose des stages syndicaux aux militantes et aux collègues. Il médiatise ses analyses sur le programme des extrêmes-droites de manière large, en direction des collègues comme de l’ensemble de la population. Il est urgent de nous organiser parce que les actions de l’extrême droite se multiplient dans les départements de notre académie. En dehors des tractages des militantes de Zemmour et Le Pen sur les marchés, il faut notamment signaler la campagne de harcèlement en ligne et les menaces de mort dont a été victime la photographe Sandra Reinflet qui expose actuellement à la Basilique Saint-Denis « Nouvelles reines ». Un groupe d’extrême droite s’en est en outre pris à ses œuvres parce que trois photographies montrent des femmes portant le voile.

Le SNES-FSU s’investit pleinement dans la marche contre le racisme et le fascisme à laquelle la FSU appelle le samedi 22 mars 2025 et participe pleinement à sa préparation. Il communique largement auprès de la profession sur l’importance de cette journée d’action.

Le SNES-FSU soutient et appelle à participer aux rassemblements et mobilisations, pour l’arrêt des massacres et un cessez-le-feu immédiat à Gaza, l’accès à l’aide humanitaire et sanitaire, la libération des otages et prisonniers, une paix juste et durable entre Palestiniennes et Israéliennes, par le respect du droit international. Il contribue à la construction d’un plan d’action permettant de dénoncer le projet de « riviera gazaouie » de Donald Trump.

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