Pour mobiliser les collègues, une affiche et les trois dernières circulaires du SNES Créteil autour du LPC sont téléchargeables sous l’article.
Pendant la campagne présidentielle, le futur candidat et son équipe s’étaient engager à suspendre le LPC « pour le reformuler »...
Cette position mi-chèvre mi-chou actait l’échec de la mise en place du LPC dans les collèges tout en continuant d’affirmer qu’il existerait un bon socle commun et une bonne évaluation par compétences.
Sur ce point le SNES-FSU est en désaccord avec le nouveau pouvoir et continuera d’opposer une culture commune large et en prise avec l’évolution et les nouvelles exigences du monde aux défenseur de l’école fondamentale. Si les contenus et les méthodes d’enseignement doivent être revus et rediscutés, nous nous refusons à en rabattre sur les contenus quand les futurs citoyens et salariés auront à faire face à des exigences toujours plus élevées.
Nous sommes à un moment clef. Nous avons vu avec le décret sur l’évaluation des enseignants que le nouveau président souhaitait rompre avec l’autoritarisme de son prédécesseur sur les questions éducatives. Le rapport de force avec le pouvoir n’est plus le même et il faut donc tenir bon et faire entendre avec fermeté les positions que nous jugeons bonnes pour l’école.
C’est pour cette raison qu’il est plus nécessaire que jamais de continuer à s’opposer à la mise en place du LPC. Selon la situation des établissements il est nécessaire d’adapter la stratégie pour faire échec au livret. Ne rien remplir ? Tout valider ? C’est localement qu’il faut décider de la position qui emportera l’adhésion la plus large.