Le 17 juin , premier jour de surveillance du bac, la grève a été suivie par de très nombreux collègues https://www.snes.edu/Le-Ministre-doit-prendre-la-mesure-de-la-contestation.html
JM. Blanquer a annoncé par un trucage de calcul à 7h50, 10 minutes avant le début des épreuves de philo ( comment a t-il fait pour le savoir avant ? ) 5 % de grévistes ! mais sur l’académie de Créteil comme dans beaucoup d’autres académies, la plupart des centres d’examens ont eu des difficultés à assurer une surveillance des épreuves : les proviseurs ont du recourir massivement à du personnel non enseignant pour assurer les surveillances ( AED, agents administratifs, retraités appelés….) ou faire composer les élèves dans des réfectoires, salles polyvalentes pour limiter les besoins en surveillance.
Dans l’académie de Créteil nombre de centres d’examens comptaient 30% , parfois 40 à 50% de grévistes. (...) . Dans la plupart des centres, il n’y a avait qu’un surveillant par salle, personne dans les couloirs et des surveillants extérieurs recrutés.
Donc quoi qu’en dise le Ministre, le bac 2019 ne s’est pas déroulé dans des conditions normales, et il en porte l’entière responsabilité.
Le rassemblement à 14h à Paris a aussi été une belle réussite, comme les actions menées ailleurs en France
Un préavis de grève a été déposé pour toutes les journées à partir de ce 17 juin. L’intersyndicale appelle les personnels à continuer à se réunir en assemblées générales, et à poursuivre la grève là où elle a été ou sera décidée collectivement.
Le 18 juin au matin
nombre de collègues réunis en AG le matin reconduisaient la grève . A la mi journée , on comptait plus de 25 établissements en grève : https://creteil.snes.edu/Apres-le-17-juin-la-mobilisation-continue-contre-la-reforme-Blanquer.html }
Et mardi soir M. Blanquer n’a pas osé poursuivre ses activités de calculs comme la veille ( Grève du bac, quand Blanquer additionne des choix et des carottes : https://www.liberation.fr/france/2019/06/17/greve-du-bac-blanquer-additionne-des-choux-et-des-carottes_1734337 ) et il ne peut désormais faire semblant d’ignorer les oppositions des personnels de l’Education Nationale, des Parents d’élèves, des élèves vis à vis de ses réformes.
Dans les établissements , les personnels se réunissent et votent tous les jours la reconduction de la grève.
Le 18 juin après midi :
Comme à Rouen ( 29 correcteurs sur 49) , à Dijon ( 47 pour sur 79 votants), à Nancy Metz ( 35 correcteurs) , à Toulouse ( 80 correcteurs sur 90 ) les professeurs de philosophie de l’académie de Créteil ( 52 correcteurs sur 76), convoqués pour la correction des copies de bac, ont voté pour la rétention des notes tant qu’aucune réponse n’aura été apportée à leurs revendication. Ils appellent les collègues de toutes disciplines et de toutes les académies à les rejoindre dans la rétention des notes.
Le 19 juin ,
Les professeurs d’ histoire Géographie de Créteil , ont voté la rétention des notes jusqu’au 4 juillet ( 70 correcteurs sur 115). Une motion a par ailleurs été envoyée aux IPR :
Adresse aux IPR d’Histoire Géographie :
Faîtes confiance à notre expertise Les nouveaux programmes d’Histoire-Geographie nous inquiétent. Moins d’heure, plus de chapitres, moins de dédoublements. Nous vous demandons de faire remonter nos craintes afin que des allègements soient mis en place le plus vite possible. ».
La prochaine AG sera le 1er ou le 2 juillet
Le jeudi 27 juin sera aussi une journée de mobilisation importante, dans la Fonction Publique, mais aussi dans l’Education Nationale, premier jour de la surveillance des épreuves du brevet des collèges
La suite de la mobilisation sera décisive https://creteil.snes.edu/ecrire/?ex...
Pour toute question, sur vos droits et sur les mesures à disposition de l’administration face à ces moyens d’action (retenues sur salaire, conséquences juridiques), contactez nous !
Le SNES-FSU appelle l’ensemble de la profession à la grève le 1er juillet, à l’occasion du premier jour du DNB.