Les représentants du SNES Créteil ont été reçus au rectorat le vendredi 12 octobre suite à une demande d’audience.
Nous ont reçus, M. BRUANT, DRH, Mme MASNEUF, DPE, M. DUMERY, IA-IPR STI, Mme LE LUYER, Division des établissements.
Au début de la réunion, nous avons dû insister pour que M. BRUANT soit présent. M. ALFANDARI, secrétaire général du rectorat, n’était pas présent. Visiblement, les informations à nous donner avait été préparées à l’avance et, comme indiqué dans la suite du compte rendu, des points ne sont pas encore tranchés.
Dans un premier temps nous avons rappelé notre opposition à la réforme STI2D, ainsi que les conditions scandaleuses de sa mise en place, à la fois en termes de calendrier que de formations des enseignants. Nous avons indiqué que le changement de discipline à la hussarde selon un échéancier méprisant les collègues, a clairement manqué de communication de la part du rectorat et de l’inspection en direction des enseignants.
Retours des notices de changement de discipline
D’après le bilan des retours des collègues, une large majorité des collègues n’ont pas répondu ou ont indiqué leur opposition à ce changement de discipline imposé (pour connaître le détail des chiffres, envoyez nous un mail à lycee@creteil.snes.edu).
Nous avons demandé au Rectorat de nous communiquer un bilan détaillé de la répartition des collègues qui ont répondu sur les 4 spécialités ou sur la techno collège pour les certifiés ou sur les 3 spécialités pour les agrégés.
Mesures de carte scolaire
Concernant les mesures de carte scolaire qui surviendraient dans le cadre du mouvement INTRA, le rectorat nous a indiqué vouloir revenir sur la règle qui prévalait sur Créteil depuis 2 ans, à savoir qu’en cas de suppression de poste, c’était le dernier arrivé, toutes spécialités confondues de STI, qui était concerné par la mesure de carte scolaire.
Nous avions obtenu cette règle afin d’éviter tout arbitraire des chefs d’établissements sur la désignation du collègue. Nous avons indiqué notre opposition à ce changement, rappelant que si la mesure de carte scolaire se faisait désormais par spécialités, cela aboutirait à un choix du poste, et donc du collègue concerné, par le chef d’établissement, étant donné le volume horaire des enseignements transversaux.
Le Rectorat nous a indiqué prendre en compte nos observations et nous devons nous revoir au retour des congés d’automne, pour en discuter à nouveau.
Affectation en technologie collège
Dans l’académie de Créteil, un collègue ne pourra être affecté en technologie collège que s’il est volontaire, avec un retour possible dans la discipline d’origine lors du mouvement de l’année suivante, si le collègue formule ce choix.
La question de l’affectation des TZR de STI en technologie collège ne se pose pas pour l’instant sur l’académie de Créteil car il y a encore des collègues contractuels affectés sur des postes de STI, collègues qui seront donc les premiers touchés en cas de suppression de postes.
Postes en BTS
Pour ce qui concerne les postes en BTS, alors que la circulaire ministérielle du 27 juin précise que le mouvement pour l’ensemble des postes en BTS devra se faire avec le mouvement spécifique, le rectorat n’a pas encore tranché quelle sera sa position. Nous aurons plus d’éléments lors de notre prochaine entrevue.
Nous avons rappelé que quasiment la moitié des collègues de STI avaient leur service partagé entre le pré-bac et le post-bac, et qu’il fallait absolument tenir compte de cette caractéristique avant de prendre une quelconque décision.
La formation
Nous sommes ensuite intervenus sur la question de la formation continue en STI, qui avait été, les deux dernières années, largement en dessous de l’attente des collègues. Bien trop souvent, les collègues ont assisté à des stages où ils étaient la moitié du temps en auto-formation, et le reste du temps, avec des formateurs avertis tardivement qu’ils étaient formateurs, et donc peu à même d’assurer une formation de qualité. Cette année, le Rectorat a fait le choix de proposer ces formations au PAF au lieu de les organiser, comme l’année dernière avec un public désigné. Résultat, il y a eu largement moins de la moitié des collègues qui se sont inscrits.
Nous avons indiqué que cela ne nous étonnait pas, compte tenu des difficultés de la formation de l’année dernière et qu’il nous aurait semblé beaucoup plus pertinent de désigner encore cette année les collègues, lesquels, à la demande de l’inspection, ont leur mercredi libéré.
Le rectorat nous a donc indiqué qu’il reste de nombreuses places pour du public désigné et qu’il a chargé les chefs des travaux de faire remonter des inscriptions aux différents stages ayant encore des places vacantes.