10 octobre 2012

actu des établissements

Motion du lycée Marcel Cachin de Saint Ouen pour dénoncer les conditions de rentrée

Le climat de cette rentrée est tendu. Plusieurs bagarres entre élèves ont eu lieu, un enseignant a été agressé, et une CPE blessée au cours d ?une bagarre.

Les moyens pour y faire face sont clairement insuffisants. Un demi-poste de CPE (en fait 40 %) n ?est pas pourvu. Le nombre de postes d ?AED est insuffisant, d ?autant que certains sont affectés à des tâches administratives. Tous les postes d ?assistants pédagogiques ne sont pas pourvus, en particulier en sciences. Nous avons perdu au cours des années des heures d ?enseignement, il est impossible d ?assurer tous les dédoublements nécessaires ; les enseignements en lettre et en anglais dans la SEP en font les frais.

Par ailleurs, il semble bien que la partie générale et technologique soit menacée de fermeture. Nous ne fonctionnons actuellement qu ?avec trois secondes générales, et le recrutement dans la filière ST2S va se tarir avec la disparition des classes de BEP. L ?impression de fermeture programmée des sections de LGT semble être confirmée par la construction d ?un nouveau lycée à la Plaine Saint-Denis, destiné à être labellisé Lycée des Métiers comme le nôtre.

Par ailleurs, la fermeture à terme de l ?ENNA de Saint-Denis (voir plan pluriannuel de la Région) et la ventilation de ses sections dans plusieurs lycées du département, laisse supposer l ?ouverture de nouvelles classes industrielles dans la SEP de notre établissement.
Allons-nous vers la fermeture du LGT et une montée d ?effectifs en classes industrielles ? Sur ces questions, nous n ?avons pour l ?instant que des interrogations, et aucune réponse claire ni du Rectorat, ni de la Région.

Les personnels élaborent leur cahier de revendications, avec l ?objectif de les porter au Rectorat et à la Région (Peut-être aussi au Conseil Général, dans la mesure où un nouveau collège serait implanté sur l ?actuelle partie ateliers de notre établissement).

Par ailleurs, nous avons exigé une demi-journée banalisée cette semaine pour répondre au climat de tension et aux actes de violence que nous connaissons depuis la rentrée.