2 avril 2008

actu des établissements

Mobilisation au lycée Marcel Cachin de Saint-Ouen

Lycée Marcel Cachin, Saint-Ouen

bloqué depuis le 31 mars

Grève (17 présents) mercredi 2 avril chez les enseignants

Demain 3 avril départ commun à la manif des lycéens et enseignants

Non aux suppressions de postes dans l ?Education

Lundi 31 mars, le Ministre de l ?Education Xavier Darcos a confirmé les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2008 : 11 200 personnels de l ?Education nationale en moins, dont 8 830 enseignants dans le secondaire. L ?académie de Créteil est particulièrement touchée.

Le gouvernement prétend que le nombre d ?élèves en lycée va baisser, mais ces suppressions de postes sont décidées depuis longtemps : le but est de faire des économies budgétaires sur le dos des élèves et des personnels.
Les conséquences seront des classes plus chargées, et davantage de difficultés pour remplacer les enseignants absents. Sur le lycée, nous avons vu plusieurs enseignants non remplacés, pénalisant durement la scolarité des lycéens. Les choses iront en s ?aggravant.

Pour le lycée Marcel Cachin de Saint-Ouen : il est prévu de supprimer une classe de seconde à la rentrée 2008, avec une diminution de quatre postes d ?enseignants (lettres, biologie, physique-chimie, économie).
L ?article du Parisien daté du ?? 1er avril cite le Proviseur : « Le lycée n ?est pas concerné par des suppressions de postes à la rentrée prochaine », c ?est manifestement une erreur qui mérite d ?être rectifiée.
La suppression de la classe de seconde devrait se poursuivre les années suivantes par la suppression d ?une première, puis d ?une terminale.

Pour la section d ?enseignement professionnel : le gouvernement applique le remplacement des BEP et des bac Pro par un bac Pro en trois ans, une mesure parmi d ?autres qui permet de supprimer des postes, mais qui rendra plus difficile, pour les élèves, la sortie de l ?école avec un diplôme. A Marcel Cachin, les Bac Pro en trois ans en remplacement des BEP sont mis en place dès la rentrée 2008.

Ces mesures, comme bien d ?autres défavorables aux personnels, sont prévues pour la rentrée 2008 : elles ne sont pas encore appliquées.
La manifestation parisienne du 1er avril a été un succès, réunissant plus de manifestants que la précédente.
Le succès des prochaines manifestations prévues et le développement de la mobilisation peuvent faire reculer le gouvernement et lui faire remballer ces mesures néfastes.