L’action sur le CPE qui se déroulera mardi après-midi ne doit pas faire oublier la mobilisation qui se poursuit sur les questions éducatives. Dans le Val de Marne, de très nombreux établissements ont rejeté leur DHG et ont demandé des audiences à l’inspection académique pour dénoncer les suppressions de postes, les effectifs surchargés, le manque de moyens et de personnels pour la rentrée prochaine. Ils dénoncent également la réforme de l’éducation prioritaire que le ministre impose à marche forcée contre l’avis des personnels et qui pénalise l’ensemble des établissements. L’inspection académique ne dispose pas d’une enveloppe budgétaire suffisante pour satisfaire nos revendications. C’est donc au Ministère que nous devons à présent nous adresser !
A ces luttes vient s’ajouter aujourd’hui celle contre le CPE, qui est l’aboutissement exemplaire d’une politique menée au détriment des jeunes de milieu populaire, à qui on promettrait ainsi, après une école au rabais avec le socle comun pour unique horizon, une éviction précoce dès l’âge de 14 pour les plus en difficulté. Ce tri social sera aggravé par une entrée dans la vie professionnelle marquée par la précarité, l’atteinte aux droits du travail et la soumission à l’arbitraire.
Quelle cohérence dans la politique gouvernementale !
Afin de continuer à porter nos revendications pour l’école, nous proposons de profiter de la grande journée de lutte interprofessionnelle du mardi 28 mars en appelant
tous les établissements du Val de Marne à rejoindre ceux du 93
dans la manifestation qui aura lieu mardi matin à partir de 11 heures, de Sèvres-Babylone en direction du ministère.