29 novembre 2009

actu des établissements

Après des incidents graves le collège Timbaud de Bobigny refuse les équipes mobiles de sécurité et réclame la pérennisation du poste provisoire de cpe

Bobigny, le 26 novembre 2009

A l ?attention de Monsieur le Recteur de l ?Académie de Créteil

Réunis avec leur syndicat SNES, FO, SUD, CNT, suite à l ?incendie du bureau du CPE, survenu après de multiples autres incidents (tentative d ?incendie dans une salle polyvalente, incendie dans une salle de cours, nombreux vols dont ceux de trousseaux de clés permettant d ?ouvrir les salles, etc ??), les enseignants du collège Jean-Pierre Timbaud de Bobigny tiennent à rappeler que :

« Nous sommes soucieux de l ?image du collège pour lequel nous nous investissons quotidiennement et sans compter.

Comme vous le savez, nous accueillons des élèves de quartiers sensibles. Nous sommes en première ligne dans les conflits et tensions de notre société, liés à la situation sociale et économique, aux licenciements, à la situation de famille monoparentale, au chômage parmi les jeunes, au climat de violence banalisée, au public scolaire dont les parents ne maîtrisent pas toujours les attentes du système scolaire.

Nous n ?avons pas besoin de conseils ni d ? « équipes mobiles de sécurité » de la « Mission Académique » (en réponse à la venue ce matin des IPR-EVS, proposant la mise en place de tels dispositifs dans l ?établissement)
Pour lutter contre les violences en milieu scolaire, nous avons besoin de l ?encadrement éducatif de personnels titulaires de leur poste, seuls capables de construire une vie scolaire dans la connaissance du terrain et dans la continuité éducative pour garantir la qualité de l ?enseignement et la sécurité de tous. »

Ainsi, la communauté éducative du collège Jean-Pierre Timbaud demande que soit pérennisé le deuxième poste de CPE pour la rentrée 2010, que deux postes d ?assistant d ?éducation supplémentaires soit accordé, ainsi qu ?un demi poste à la cantine, indispensable pour gérer le nombre croissant de demi-pensionnaires.
La communauté éducative est déterminée à obtenir, si besoin par la grève et en envoyant une délégation au rectorat, la satisfaction de ces revendications.