Après 17 jours de grève, le collège G. Péri reste déterminé
Depuis le 4 février, nous sommes une vingtaine de collègues en grève au collège Gabriel Péri d’Aubervilliers (93), comme dans de nombreux établissements de Seine-Saint-Denis et d’ailleurs.
Comment, en effet fermer les yeux sur le démantèlement programmé du service public d’éducation ? Pour supprimer 80.000 postes d’ici 2012, le gouvernement baisse les heures de cours, sacrifie la formation des futurs enseignants, n’assure plus les remplacements des collègues absents, précarise davantage le secteur éducatif, supprime ou fragilise des disciplines.
Face à la violence sans précédent des attaques, nous sommes convaincus que seul un mouvement d’ensemble de l’éducation peut mettre un coup d’arrêt à cette politique destructrice et à ce projet de société. L’extension de la grève aux autres académies est absolument nécessaire à sa réussite.
Les trois premières semaines de grève ont permis de mobiliser un nombre croissant d’établissements et d’obtenir la grève nationale du 12 mars. Ce jour a été un point de départ dans de nombreuses régions (92 Nord, Toulouse, Lyon, Lille...) qui ont reconduit pour préparer le 23 mars. Plusieurs AGs appellent à une journée de grève et de manifestation le 30 mars.
Une première phase du mouvement semble arriver à sa fin. C’est le moment d’une transition entre une grève principalement départementale et la grève nationale nécessaire.
Nous avons donc décidé d’une semaine continue de grève du 22 au 26 mars (ce qui nous fera au total 17 journées de grève !) pour pouvoir participer à la construction de ce mouvement. Nous reprendrons le travail la semaine prochaine avec le sentiment d’avoir fait ce que nous devions faire dans la limite de nos force. Cependant nous restons déterminés et prêts à nous mobiliser à nouveau et de plus belle.
Les grévistes de Gabriel Péri