10 janvier 2021

le métier

Préparation de la rentrée 2021 : les moyens ne sont pas à la hauteur !

Préparation de la rentrée 2021 : les moyens ne sont pas à la hauteur !

La rentrée prochaine se prépare.

Depuis décembre, vos chef.fe.s d’établissement disposent des structures prévues (nombre de classes par niveau et filière, à 35 ou à 24). La seule information que nous avons pour l’instant correspond à la liste des spécialités, il est important de vérifier qu’elle est conforme à vos demandes.

Consultez la liste des spécialités en lycée et les évolutions
Les évolutions en offres de formations en langues vivantes
Les évolutions des offres de formations professionnelles

récapitulatif des spécialités par lycées
modifications de spécialités ( en jaune)
évolution des offres d’enseignement en langues vivantes
Modification des offres de formations professionnelles
Nous aurons bientôt les DHG par lycée, qui devront être réparties en TRMD certainement comme chaque année et devront être remontées aux vacances de Février. Ces délais sont bien trop courts pour effectuer un travail collectif autour de cette répartition. C’est scandaleux !

Il est nécessaire dès aujourd’hui de préparer une heure d’information syndicale la dernière semaine de janvier (Demandez à avancer celle de février si celle de janvier a déjà été tenue) ou encore le lundi 1er février car nous avons un groupe de travail sur ces DHG le mardi 2 février.

Nous aurons besoin de vos retours rapides : il sera nécessaire que les avis des établissements soient déjà (?) transmis au rectorat, même si nous continuerons ensuite à les transmettre bien sûr (ou à travailler sur l’amélioration de ces dotations), car tant que les CA ne se seront pas tenus, il sera compliqué d’y voir clair et d’avoir un projet de TRMD soumis par les chefs d’établissement.

Depuis de nombreuses années, les effectifs augmentent dans les lycées de l’académie sans augmentation de moyens en proportion,
de 2018 à 2019 : + 683 élèves
de 2019 à 2020 : + 817 élèves
de 2020 aux prévisions 2021 : + 3497 élèves

Il en résulte une baisse du taux d’encadrement des élèves, à savoir le nombre d’heures de DHG par élève, la réforme du lycée est passée par là !

en affiche :

La technique utilisée pour faire des économies et pour supprimer des postes (ou ne pas remplacer les départs après mutation ou départ en retraite) dans les académies est d’imposer des HSA à la place d’heures postes. Toute acceptation au-delà des 2H d’HSA imposables contribue donc à ces suppressions.

Malgré la hausse de 3025 élèves prévue dans les lycées de l’académie, le rectorat n’augmente que de 3 équivalents temps pleins la DHG distribuée aux lycées (3 x 18H) en revanche, il augmente de 83 équivalents temps pleins la DHG en HSA :

Alors que le nombre d’élèves augmente, les conséquences seront donc
des suppressions de poste
des augmentations du nombre de classes et donc d’élèves par collègue
des pressions pour faire accepter ces HSA
des baisses de postes aux concours

A cela s’ajoute cette année, une augmentation du travail à fournir :
 Le travail en distanciel / présentiel augmente la préparation et le temps de correction
 Un stress important généré par le refus de Blanquer de repousser les épreuves de bac et d’avoir dès août aménagé les programmes, stress poussant certains lycées à accepter, au mépris de toute règle sanitaire, des classes de terminales ou des groupes de spé à 35 élèves par classe
 Une organisation du bac scandaleuse sur 2 jours, qui conduit à la coexistence de 2 sujets différents pour une même spécialité dans le même lycée. Les correcteurs du bac devront donc maîtriser des sujets multiples ( sans parler des doublons liés aux sujets au choix proposés aux élèves)
 Des corrections de copies alors que les professeurs continueront à assurer leurs cours. Nous avons alerté le Siec sur ce point et nous n’avons pas encore de réponse
 La préparation d’un grand Oral dont nous demandons la suppression

Cinq raisons de plus pour faire la grève le 26 janvier ! Mobilisons- nous en CA et dénonçons ces manœuvres de suppressions de postes, ces dégradations de nos conditions de travail, la non revalorisation des collègues, et la perte du pouvoir d’achat.

lire également https://www.snes.edu/article/lycee-...