22 novembre 2021

militer

Motion de la Commission Administrative Académique du 22 novembre 2021.

Le SNES-FSU Créteil a réuni sa Commission Administrative Académique le lundi 22 novembre 2021. Cette dernière a adopté la motion ci-dessous.

Le contexte politique nauséabond, accentué par l’offensive idéologique d’extrême-droite portée par le pouvoir en place, et notamment par Jean-Michel Blanquer (Laboratoire de la République, « wokisme », « islamo-gauchisme »), ainsi que par les médias dominants depuis le mois de septembre, nous impose de remettre sur le devant de la scène les mobilisations sociales. Les collègues nous font part du manque d’enseignant-e-s et de personnels médico-sociaux, du néo-management public qui s’abat sur elles et eux avec les PLE et l’auto-évaluation, du nombre de plus en plus important d’élèves par classe, des difficultés liées à la pandémie. Il est important que nous continuions à assumer notre rôle de syndicat de transformation sociale et à de dénoncer les idées d’extrême-droite qui continuent à prospérer. Il est tout aussi important, dans cette période délétère, que nous poursuivions notre travail de syndicat : informer, former, organiser les luttes, être des interlocutrices et interlocuteurs offensifs face aux hiérarchies et à l’employeur.

Les discussions salariales se poursuivent dans la fonction publique avec la ministre en charge de ces dossiers. Pour l’instant, le gouvernement continue de tenir sa ligne : gel du point d’indice et annonce de primes liées uniquement au mérite. Il fait passer le remboursement d’une infime partie de la protection sociale complémentaire comme une revalorisation salariale. Le SNES-FSU et la FSU doivent rappeler nos mandats sur le sujet : dégel et augmentation du point d’indice pour tous les corps des salaires et des pensions pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat, et entamer une véritable revalorisation ! Nous réaffirmons notre attachement au mandat du 100% Sécurité Sociale. La ministre a décidé de réunir un GT sur la question de l’égalité professionnelle. Ce groupe doit être l’occasion, pour la FSU, de rappeler ses mandats d’égalité salariale entre femmes et hommes. Si le gouvernement est incapable de présenter une quelconque mesure concrète, il sera temps de cesser de donner à ce processus notre légitimité et de quitter ces réunions.

Dans l’éducation, Jean-Michel Blanquer semble maintenant engagé dans sa campagne politique personnelle, qui s’illustre par des prises de position digne des candidat-e-s d’extrême-droite : dénonciation du « wokisme » et de « l’islamo-gauchisme », attaques contre l’écriture inclusive, attaques contre les personnels qui devraient quitter le métier si elles et ils ne partagent pas les valeurs de la République. Le SNES-FSU doit assumer ses positions de lutte contre l’extrême-droite et qualifier les déclarations de Jean-Michel Blanquer comme telles. Il doit exiger la démission du ministre. Blanquer continue à vouloir appliquer ses réformes néo-libérales au pas de charge. Ce sera la première année que la réforme du lycée s’appliquera réellement. Malgré les nombreuses contestations des personnels sur les dysfonctionnements du baccalauréat et la dégradation de leurs conditions de travail, le ministre tient sa ligne politique. Le bac national, avec le passage de 40% des coefficients en contrôle continu, est enterré. C’est aussi la première année où les personnels des établissements REP+ verront conditionner une partie de leur salaire à leurs obséquiosités vis-à-vis des lubies ministérielles (devoirs faits, vacances apprenantes...).

Les élections présidentielles ne doivent pas nous amener à perdre notre boussole. Notre mission, en tant qu’organisation syndicale, n’est pas de donner des consignes de vote ou de soutenir telle ou tel candidat-e. Le SNES-FSU doit continuer à porter ses mandats et à communiquer sur eux. Il informe les candidat-e-s progressistes de ses mandats.

Collège
Si le collège, déjà fortement éreinté par la réforme de 2016 sous la mandature précédente, n’a pas fait l’objet d’une transformation structurelle depuis l’élection d’Emmanuel Macron, il subit de plein fouet la politique d’austérité du gouvernement actuel et les offensives tous azimut du Nouveau Management Public. Depuis 4 ans, l’ensemble des suppressions de poste dans le second degré représente un équivalent de 166 collèges qui auraient été rayés de la carte ! Et ce n’est pas le dispositif de ripolinage que constitue « Devoirs Faits » qui a pu faire croire que la politique menée par ce gouvernement n’était pas une politique d’austérité.
Au cœur de cette politique de démantèlement du service public d’éducation, ce sont aussi des vies scolaires en souffrance puisque sous-dotées et des pôles médicaux-sociaux dévastés en plein crise sanitaire qui sont le quotidien de nos collèges dans l’académie.
Ainsi, en Seine-Saint-Denis, quatre postes d’AED ont été supprimés dans les collèges, alors même que ce sont 400 élèves en plus qui ont été accueillis dans ces derniers à la rentrée, sans tenir compte des élèves à besoin particulier. A ceci, il faut ajouter l’absence de création de poste de CPE. Cette situation intolérable a engendré de multiples mobilisations (par exemple au collège Honoré de Balzac à Neuilly-sur-Marne ou au collège Les Mousseaux à Villepinte) et des incidents graves, comme au collège Pablo Neruda (Stains). Dans le Val-de-Marne, les collèges Lucie Aubrac (Champigny), Molière (Chennevières) et Albert Camus (Le Plessis-Trevise), entre autres, ont dénoncé les mêmes manques de moyens en assistance éducative. En Seine-et-Marne, le nombre d’AED affectés aux collèges reste stable alors que les effectifs d’élèves scolarisés ont fortement augmenté. De plus, une bonne partie des élèves vient en transport scolaire, reste au collège toute la journée et déjeune à la cantine, en particulier dans la partie rurale de notre département. Par ailleurs, la création d’emplois de médiateur-trice-s par le conseil départemental en vue de pallier ce manque de surveillant-e-s pose question. Douze emplois seraient prévus, un par district, affectés dans des collèges choisis par le conseil départemental sur des critères opaques, mais susceptibles de se rendre dans les autres collèges du district. Le SNES-FSU est opposé à ce type d’emploi. La surveillance est de la compétence de l’Etat et non du conseil départemental. La loi et la réglementation l’affirment clairement. Le rôle d’un-e CPE n’est pas d’encadrer un personnel de statut départemental ni d’assurer la liaison avec lui-elle, surtout si cette personne est présente de manière aléatoire dans le collège. Ce médiateur-trice jouerait-il-elle un rôle de concurrent à celui du CPE ? Comment accorder ces deux missions dans le cadre de la réglementation actuelle ? De plus, si un incident avec un ou plusieurs élèves survenait en présence entre autres de ce-tte médiateur-trice, la responsabilité engagée serait-elle celle de l’État ou du conseil départemental ? Notamment en cas de blessures d’élèves ou de personnels. Il s’agit d’un pas de plus vers la territorialisation de l’Éducation Nationale. Le SNES-FSU demande que l’État remplisse entièrement les missions qui lui incombent.
Nous avons bientôt passé un trimestre avec plusieurs postes de professeures restés vacants dans nos établissements. Pour cause, il n’y a plus de TZR et le plafond d’emploi du rectorat est atteint, empêchant l’embauche des contractuelles non renouvelées à la rentrée. En vue de l’ouverture de la nouvelle enveloppe budgétaire, il faut que le SNES-FSU recense, via les S2, les postes non pourvus et diffuse un communiqué de presse sur les heures de cours perdues pour les élèves alors que Blanquer rend encore de l’argent à Bercy.
Pour seule réponse à cette situation, Jean-Michel Blanquer s’est opposé, le 25 octobre 2021, au versement de la prime REP+ aux AED, préférant le « travailler plus pour gagner plus », niant ainsi la réalité du terrain et la souffrance des personnels d’assistance éducative. L’auto-proclamé « ministre des professeur-e-s » serait-il une fois de plus pris en flagrant délit de double-discours ?
Les pôles médico-sociaux n’échappent pas à la politique de fracturation du service public d’éducation. Ainsi, en Seine-Saint-Denis, ce ne sont pas moins de cinquante postes d’infirmier-e-s et 22 postes d’assistant-e-s sociaux-ales qui ne sont pas pourvu-e-s, dans le contexte pandémique que nous connaissons depuis bientôt deux ans. Le collège Cotton (Le Blanc-Mesnil), par exemple, attend toujours depuis le mois de septembre ses deux d’infirmier-e-s.
Dès à présent, le SNES-FSU se donne les moyens de construire la mobilisation au sein d’un large périmètre intersyndical sur les moyens d’assistance éducative et les pôles médico-sociaux.
Cette cure d’austérité s’accompagne d’une offensive massive du Nouveau Management Public dans l’Éducation nationale. Les cités éducatives et le processus d’auto-évaluation des établissements en sont des illustrations notoires. Les résistances s’organisent comme à Valenton dans le Val-de-Marne ou en Seine-Saint-Denis. L’institution refuse toujours, malgré plusieurs demandes, de fournir la liste exhaustive des 150 établissements subissant l’auto-évaluation dans l’académie.
Le SNES-FSU demande que lui soit communiquée en toute transparence la liste exhaustive des établissements et/ou des communes concernés par ces dispositifs dans l’académie. Le SNES-FSU rappelle également son mandat du congrès de Paris de suppression du Conseil d’Évaluation de l’École.

Réforme du lycée, baccalauréat
Dans les lycées, les demi-journées banalisées consacrées à l’élaboration du PLE confirment l’inutilité de cette injonction. A partir des analyses fournies par le S3 et le S4 en début de trimestre, l’élaboration d’outils (tract, diaporama, FAQ) et leur diffusion ont permis de donner aux collègues de Créteil les éléments de contestation et les ont engagé.e.s à la prudence. Nombreux sont les établissements où l’on s’est contenté de rappeler les évidences, l’expertise des enseignant-e-s et les principes essentiels de la liberté pédagogique.
Cependant, les attaques conjuguées constituées par la demande de rédaction d’un PLE et la procédure d’autoévaluation imposée à cette rentrée à plusieurs établissements contribuent à créer un climat de défiance vis-à-vis des personnels. Il y aurait pourtant tant à faire en termes de moyens pour donner aux établissements de meilleures conditions d’accompagnement et de réussite. Le dispositif « je réussis au lycée » a encore amputé les moyens déjà insuffisants et n’apportera pas l’aide escomptée aux élèves qui ont besoin de plus d’heures de cours, de dédoublement et d’une vraie baisse du nombre d’élèves par classe.
Pour la première fois, le baccalauréat tel qu’imaginé par Blanquer va être mis en œuvre. La pression est très forte sur les collègues pour terminer les programmes avant les épreuves de spécialité de mars. Elle est d’autant plus forte que ces épreuves constituent à elles deux presque un tiers du baccalauréat. Le contrôle continu et la procédure d’orientation via ParcourSup détériorent la relation entre élèves, parents d’élèves, et personnels de l’Éducation nationale. Le SNES-FSU doit rappeler son exigence de retour d’un baccalauréat national, premier grade universitaire, avec épreuves terminales et anonymes et sujets nationaux. En attendant, il revendique le report des épreuves de spécialité au mois de juin et la suppression du grand oral. Le SNES-FSU exige la fin de ParcourSup, ainsi que de repenser complètement les méthodes d’entrées dans l’enseignement supérieur pour toutes les titulaires du baccalauréat.
Le SNES-FSU s’oppose à la multiplication du caractère payant des candidatures et des procédures d’inscription dans le supérieur, dans le cadre de Parcoursup. Cela va à l’encontre du principe d’égalité entre élèves. Cela touche particulièrement les élèves boursierères.
C’est un triste constat que le SNES-FSU de Créteil a transmis aux élu-e-s de la région lors du CIEN de septembre : locaux vétustes, étroits ou non conformes aux normes de sécurité, absence dramatique d’agents territoriaux qui participent à l’accueil et à l’entretien. Le SNES-FSU déplore que les projets de rénovation des lycées s’établissent sans consultation des représentant-e-s des personnels et des parents d’élèves. S’y ajoute le manque toujours crucial de personnels médicaux, d’assistant-e-s sociaux et de psyEN.

Emploi
Le rectorat remet en cause l’usage qui existe depuis de nombreuses années dans l’académie de Créteil, concernant la perte de poste suite à une demande de congé parental. Pour rappel, jusqu’à présent, le poste est perdu en cas de renouvellement du congé parental, au-delà de la première période de deux à six mois. Suite à plusieurs interventions, le rectorat s’engage à respecter cet usage jusqu’à la parution d’une circulaire. Nous devrons être vigilant-e-s et intervenir en groupe de travail sur les lignes directrices de mobilités :

  • afin que l’usage perdure ;
  • que s’il y a perte de poste, la situation du ou de la collègue soit traitée comme une mesure de carte scolaire au mouvement intra-académique ;
  • sur la mise en œuvre du plan égalité professionnelle entre les hommes et les femmes qui doit veiller à l’équilibre hommes/femmes dans le cadre de la mobilité des personnels (en effet, plus de 85 % des demandes de congé parental sont faites par des femmes). La suppression de la bonification parent isolé dans les LDG ministérielles sur les mobilités montre un net recul de cette priorité nationale.

Femmes
Pour engager des discussions au sein du syndicat en amont du congrès de Montpellier, les militantes du secteur femmes du SNES-FSU Créteil ont préparé des contributions sur 4 thèmes : la non-mixité, le langage inclusif, la parole des femmes et la parité des responsabilités, pour faire part de l’état de leur réflexion collective sur ces sujets essentiels pour le SNES-FSU Créteil. Ces contributions, réunies dans un 8 pages, seront destinées au S4 et aux différents S3 dans la perspective d’amorcer des débats à toutes les échelles du syndicat pour y construire l’égalité au quotidien.
En outre, des propositions de modifications statutaires émanant du secteur femmes du SNES-FSU Créteil seront présentées afin que nos principes féministes soient mis en pratique dans notre organisation.
Le SNES-FSU rappelle que la loi prévoit que les élèves aient accès, trois fois par an, de la maternelle à la terminale, à l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, et exige son application, avec la dotation de moyen suffisante pour pouvoir la mettre en œuvre et les formations à destination des personnels.

Psy-EN, orientation
Pour les PsyEN et DCIO de l’académie, peu de changements ont eu lieu depuis le début de l’année. Dans certains CIO, tous les postes ne sont toujours pas pourvus et l’administration, non seulement peine à trouver des candidat-e-s mais ne facilite pas la gestion administrative (contrat, suppléance, mise en paiement des traitements).
Concernant l’obligation vaccinale faite aux personnels des CIO, les collègues qui n’ont pas encore fourni les attestations bénéficient de cette lenteur administrative : il n’y a pas eu à ce jour de suspension. Nous continuons à rester vigilant-e-s sur cette question et accompagnerons les collègues s’ilselles sont convoquées à d’éventuels entretiens. Le SNES-FSU réaffirme que les PsyEN n’ont pas à être traitées comme des personnels de santé et ne devraient donc pas être soumis à l’obligation vaccinale.
En EPLE, on assiste à l’entrée et à la montée en puissance d’associations s’implantant dans les établissements sur des missions de PsyEN, ce qui rend plus complexe notre travail auprès des équipes et reste très discutable sur l’intérêt des élèves. Elles portent en effet un message néolibéral (mérite, réseaux, etc.) derrière leur apparente générosité envers les jeunes des quartiers prioritaires. Ces associations vivent des subventions publiques et de fondations qui défiscalisent (BNP, L’Ascenseur etc.). Enfin, la région organise les assises du décrochage et ce sera certainement une bonne occasion de faire entrer encore davantage le privé dans les lycées ! Le SNES-FSU continue à dénoncer cette intrusion, voire cet entrisme et demande que des moyens soient donnés au service public, à savoir des postes et des budgets à la hauteur des ambitions que doit porter l’école.

Retraité-e-s
Les retraité-e-s de l’académie de Créteil, soucieux de la baisse de leur pouvoir d’achat, des menaces qui pèsent sur la Sécurité sociale, de la situation actuelle, ont participé nombreux-ses aux mobilisations de ce début d’année scolaire : 23 septembre (Éducation) et 5 octobre (Interpro) avec les actifs et actives, et 1er octobre dans le cadre des mobilisations organisées dans les régions par le Groupe des 9. En Assemblée générale le 15 novembre, elles et ils ont exprimé leur extrême inquiétude sur le climat qui se développe dans le pays : montée de l’extrême-droite, tensions prévisibles dans le secteur de la santé, augmentation de la précarité dans la population, dégradations des conditions d’enseignement. A tous ces sujets s’ajoute l’impuissance des pays à prendre des mesures efficaces contre le dérèglement climatique lors de la COP 26. Elles et ils ont également dénoncé l’abandon de la loi « Grand Âge », pourtant maintes fois promise par ce gouvernement et qui devait prendre en compte le vieillissement de la population française.
C’est pourquoi ils préparent activement leur participation à la journée nationale de manifestation à Paris du 2 décembre. Elles et ils revendiqueront leur droit à une retraite méritée et à une pension revalorisée, indexée sur le salaire moyen, pour la défense du système de santé et de la Sécurité sociale et la création d’un grand service public de l’autonomie et pour la défense des Services publics de proximité, afin de lutter contre l’isolement et les déserts médicaux de plus en plus nombreux dans notre région.

Action
Nous ne pouvons pas cesser toutes nos mobilisations sur cette période. Au niveau local, le SNES-FSU Créteil va mener campagne sur la question de l’auto-évaluation. Il proposera des heures d’information syndicales, avec venue de militant-es dans les établissements, pour armer les collègues contre cette procédure dont le but vise avant tout à faire consentir les personnels aux réformes.
L’action de grève des AESH du 19 octobre dernier a connu un réel succès et a été bien repris par les médias. Il est nécessaire de la poursuivre, par des nouvelles dates de mobilisation, y compris par la grève, dans le cadre unitaire le plus large possible. Par ailleurs, la gestion des AESH par les DSDEN est souvent entachée par des pratiques illégales (démission forcée, non-respect de délai de signature des avenants, intimidation). Le SNES-FSU doit réfléchir aux actions juridiques possibles pour protéger les droits de ces personnels.
Il est absolument nécessaire, dans le contexte actuel, d’organiser des actions d’ampleur dans les premiers mois de 2022. Une action sur la question des salaires, en lien avec la conférence sur l’attractivité organisée par le ministère de la fonction publique, doit être positionnée au mois de janvier, dans l’unité la plus large possible. Le SNES-FSU défend ce mandat au sein de la FSU.
Dans l’éducation, une grève éducation est indispensable, entre janvier et mars 2022, pour nous permettre de promouvoir nos mandats, dans le cadre des campagnes présidentielle et législative. Le SNES, en lien avec la FSU doit se donner les moyens de construire un mouvement de grève d’ampleur, de manière à remettre sur le devant de la scène les revendications de la profession pour gagner.
Le SNES doit se mettre en campagne dès maintenant pour faire émerger dans nos professions les revendications en partant des conditions de travail des collègues qui ne cessent de se dégrader. Les axes de cette campagne sont :

  • la revalorisation des salaires et l’attractivité de nos métiers ;
  • les moyens pour le service public d’éducation ;
  • l’autoritarisme, le new management, la liberté pédagogique, les réformes et les mandats du SNES.
    Le SNES fournira le matériel aux S1 et aux S2 pour mener cette campagne en plusieurs étapes.
    Le SNES-FSU continuera de se mobiliser contre les violences sexistes et sexuelles et toutes les formes de discrimination. Fort de la dynamique de la manifestation du 20 novembre, le SNES-FSU rappelera le préavis déposé et son soutien aux mobilisations du 25 novembre et prépare dès maintenant au sein de l’intersyndicale et avec les associations une grève féministe pour le 8 mars 2022.

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