24 janvier 2023

actu des établissements

DHG des collèges du 77 insuffisante

Des moyens insuffisants pour les collèges du 77 : il va encore falloir se serrer la ceinture. Les principaux doivent faire remonter leur TRMD, dont découlent les créations et suppressions de postes, avant le 10 février. Il est donc impératif que le CA DHG ait lieu avant cette date dans chaque collège.

Vous trouverez ci-dessous un compte rendu du CSA départemental de Seine et Marne où la FSU détient 5 sièges sur 10.

Le recteur a choisi de faire porter les efforts sur les lycées professionnels malgré leur baisse d’effectifs. La portion sera donc plus congrue pour les collèges, mais le recteur affirme ne pas dégrader l’indicateur pour le 77 (H/E, dotation d’heures par élèves). Pourtant, si on regarde dans le détail, il se dégrade malgré tout au millième, ce qui représente 26 ETP (26 emplois en moins pour les collèges du 77).
Le dispositif devoirs faits est porté fortement dans le 77, et la dotation ne sera pas diminuée : généralisation à toutes les 6es, mais aussi un accent mis sur les maths et l’orientation.
Notre demande de bilan de ce dispositif a été entendue et il sera présenté au prochain CDEN. En outre, l’IA réfléchit à des moyens dédiés pour permettre aux élèves d’atteindre le niveau A2 en langue en fin de 3e.

Le projet du ministre d’employer des enseignants du 1er degré dans le dispositif de remédiation en 6e n’est pas acceptable car, au-delà des liaisons écoles collèges, il risque d’encourager la primarisation du de ce dernier. En instance, la FSU a contesté ce dispositif : une heure de mise à niveau par un enseignant qui ne connaît pas l’élève n’est pas efficace pour palier ses difficultés.
La DASEN est bien consciente que la mise en place ne sera pas simple. Quand les professeurs des écoles pourront-ils assurer ces missions, sachant que le mercredi matin est très pris, par les formations entre autres ?

Répartition de la dotation entre les collèges du 77

Un certain nombre d’IMP ont été transformées en HSA suite aux demandes des établissements et des représentants des personnels. On reste cependant dans l’équilibre, et ça touche les établissements qui en avaient beaucoup. Ça n’impactera pas les missions des IMP statutaires. La somme des deux reste constante, c’est la répartition des moyens qui change, les IMP étant destinées à des missions qui ne se font pas face aux élèves. L’IA tient à ce que ce soit transparent au sein des établissements et, réglementairement, les chefs d’établissement doivent fournir une lettre de mission.
Les dotations de collèges sont différentiées selon 4 familles liées à l’IPS de l’établissement. La FSU constate quelques distorsions dans ce classement, mais l’IA peut jouer sur des attributions plus favorables, en faisant une corrélation entre le déterminisme social et le niveau et les conditions de réussite. Dans la famille 1, on trouve 22 collèges aux IPS supérieurs à 115, donc familles favorisées, qui ont moins de moyens et des classes plus chargées.
Suite à la parution des IPS, le Recteur a demandé au privé d’avancer sur la mixité sociale. Refus du privé, qui préfère attirer les bons élèves issus de milieux favorisés.

Ouverture de 3 nouveaux établissements : Coubert (sur 3 niveaux), Charny et Moussy-le-Neuf.

Disparition de l’heure de techno en 6e

La dotation d’une classe reste à 26h, et le bloc scientifique est ramené de 4 à 3h. L’autonomie de l’établissement permet des adaptations pour que les enseignants de techno s’aquittent d’autres missions, y compris l’accompagnement en math en 6e. L’enseignement de la techno pourrait être renforcé en cycle 4, en lien avec le numérique et les spécialités du lycée (« numérique et science informatique » ou « sciences de l’ingénieur »). Etude de la région : dans 10 ans, 50% des métiers sur le marché seront des métiers inconnus actuellement.

Création de 2 nouvelles ULIS aux collège Politzer de Dammarie les lys et Jules Verne de Provins. La Seine et Marne compte 86 ULIS pour 132 collèges, en constante progression car la DASEN souhaite que tous les élèves handicapés puissent aller dans leur collège de secteur. C’est un affichage, car les moyens et la formation des enseignants de ces collèges n’est pas au rendez vous. La FSU conteste l’organisation des PIALS qui servent surtout à gérer les pénurie d’AESH. Trop souvent les AESH n’interviennent dans le second degré que le mercredi matin lorsque le primaire n’est pas ouvert.

Lors de cette réunion du CSASD (conseil social d’administration spécial départemental, qui remplace le CTSD depuis les élections professionnelles), la FSU a porté les revendications sur les moyens ou sur les effectifs par classe que les S1 ou les syndiqués avaient remontées aux 5 représentants du syndicat.

Réunion en février des CA

Enfin, nous avons sollicité de l’inspectrice d’académie qu’elle demande aux chefs d’établissement de réunir deux conseils d’administration avec vote de la DHG, un en février avant la remonté des TRMD et les créations/suppressions de postes, un autre fin juin pour répartir la DHG définitive. Nous rappelons que la répartition de la DHG dans les établissements est de la compétence du conseil d’administration et non de la responsabilité du seul chef d’établissement selon le code de l’éducation. Il est donc opportun d’exiger que le chef convoque un CA (après une commission permanente si elle est créée) pour faire voter la répartition de la DHG en février.