Lors de ce Groupe de travail départemental de la "Formation spécialisée" (ex-CHSCT) étaient présents :
Pour les organisations syndicales :
3 pour la FSU : Camille Ferdinand, Alia Kassab, Adeline Balagna
3 pour FO
1 pour la CGT Educ’Action
0 UNSA ABSENTS
Pour l’administration :
M.Grenut (Référent départemental des directeurs d’école),
M. Gnéné,
Mme Dubarle (Secrétaire Générale),
Mme Marzouk (Conseiller technique établissements et vie scolaire),
M. Testa (Inspecteur Santé Sécurité au Travail)
Organisation de la visite de la Formation spécialisée à l’école maternelle Eugénie Cotton
La Formation spécialisée a programmé une visite avant la fin de l’année à l’école E.Cotton de Champigny pour « enquêter » d’une part sur l’état des locaux, d’autre part sur les conditions et le climat de travail. Cette école a été choisie car elle a semblé représentative des problématiques des écoles du département. L’équipe nous alerte depuis longtemps sur l’inadéquation du bâti à son usage. L’école a été construite dans les années 60 et n’a pas été rénovée car la Mairie envisage à terme la construction d’un nouveau groupe.
L’école est implantée dans un quartier populaire où les familles cumulent des difficultés. L’école fait partie d’un REP.
Demande de nomination d’un VDHA départemental
Le référent VDHA (référent violence, discriminations, harcèlement et agissements sexistes) est élu parmi les représentants du personnel à la FS SCCT Académique. C’est un élu du personnel en charge d’une part de la prévention des VSS (et éventuellement du suivi des plaintes et dossiers), d’autre part de prévention des discriminations liées à l’origine, au handicap etc. Avec plus de 84000 agents dans les 3 départements, nous
considérons qu’une seule personne ne peut efficacement couvrir nos 3 départements. C’est pourquoi – comme nos collègues du 93 et 77 – nous – élus FSU – demandons la nomination d’un référent par département. Cette demande est rejetée sur ordre rectoral.
Toujours des rats au Collège Desnos d’Orly !
Nous avons été pris à témoin par des personnels qui nous ont adressé photos et vidéos témoignant de la situation....que nous avons rapportée. Nous nous étonnons quand même que cette situation installée n’ait pas encore été réglée et nous soulignons que la présence récurrente de rats ne peut être qu’une source de stress délétère pour les conditions de travail, des élèves comme des personnels.
La dératisation a été prise en charge par le département car l’ampleur du problème dépasse la question du collège. A suivre...
Situation déplorable des Écoles à Villeneuve Saint Georges
Les Directions des écoles de VSG ont adressé à la DSDEN un courrier collectif pour dénoncer les conditions de travail dans cette ville, accompagné de fiches RSST – nous avons été les porte-parole de cette démarche.
Les problèmes récurrents sont comme partout des AESH insuffisants et des enseignants non remplacés. Mais à cela s’ajoute le manque de réactivité de la mairie concernant l’organisation de la rentrée, la livraison de fournitures (à la rentrée 2022 c’est la DSDEN qui a dû faire livrer du papier !), l’entretien des locaux, l’humidité et des moisissure sur les murs... La sécurité est impactée : des portes qui ne se ferment pas ou au contraire ne s’ouvrent pas, à l’École Condorcet il n’y a pas de système d’alerte pour le PPMS, à Anatole France maternelle un tableau ne tient plus au mur... . Il n’y a pas une zone d’ombre dans les trois cours de maternelle de Condorcet.
Un enfant handicapé avec notification MDPH attend depuis plusieurs mois la fourniture d’un pupitre adapté que la Mairie rechigne de fournir.
Il y a pour tous les enseignants de cette commune – où plusieurs écoles sont en REP et cumulent les difficultés sociales – un sentiment d’être abandonnés et méprisés par la nouvelle Municipalité (M.Godin DVD). Les arrêts maladie s’enchaînent et nombre de collègues participent au mouvement dans l’espoir d’être moins maltraités ailleurs.
Mme Dubarle est au courant de la situation, l’inspectrice a fait remonter les problèmes « matériels » et est en contact avec la mairie. « C’est une situation suivie en haut lieu » pour améliorer la qualité de l’entretien et la maintenance - ce qui montre que la crise est réelle. Concernant la fourniture de matériel adapté, ce n’est malheureusement pas du ressort de la DSDEN car il s’agit de mobilier (pour rappel la DSDEN fournit le matériel informatique adapté pour des élèves dyspraxiques par exemple, mais pas de mobilier).
Nous demandons qu’une audience soit accordée à une délégation de directrices.teurs de la Ville. Mais il faudra certainement envisager des moyens complémentaires d’action...
A l’école maternelle Michelet à Fontenay sous bois des fissures importantes inquiètent l’équipe.
Une maman d’élève a établi une fiche RSST que la Directrice nous a transmise et que nous avons faite remonter. Messieurs GRENUT et GNEGNE ont visité l’école élémentaire pour des dégradations semblables... mais n’ont pas fait le lien avec la maternelle malgré des fiches qui avaient déjà été adressées à l’IEN (!) Comme nous avions été mis en copie de ces fiches nous avons pu les leur rappeler et l’engagement a été pris de très vite reprendre contact avec la Mairie et l’IEN. Nous suivrons particulièrement ce dossier et dès la semaine prochaine irons sur place assister la Directrice pour constituer un dossier avec photos.
De l’eau impropre à la consommation à Maisons-Alfort ?
On se souvient de la découverte de canalisations dégradées et d’eau potentiellement toxique que les élus du personnel avaient évoquée lors des précédentes réunions de la FS. Au Collège Nicolas de Staël où l’eau contenait des taux anormaux de plomb et nickel, des canalisations ont été en partie rénovées et la qualité de l’eau semble à nouveau assurée. Deux points d’eau dissimulés restent à changer. Par contre, on peut s’interroger sur le suivi médical à long terme des collègues qui ont bu pendant plusieurs mois l’eau de ces bâtiments. Interrogée sur cela Mme Dubarle renvoie vers l’ARS la mise en place d’une surveillance et invite les collègues à saisir la Médecine de prévention.
A l’École Pompidou – contiguë au collège - des informations incorrectes ont été délivrées par la Mairie - qui avait verbalement rassuré la Secrétaire Générale alors même que le plomb et le nickel n’avaient pas été correctement testés !
Suite à un droit de retrait des collègues, l’ARS a effectué de nouveaux tests (18 avril), les résultats sont rassurants. Cependant l’inquiétude se maintient : les analyses de plomb et nickel n’avaient pas été faites depuis 1998 ! Au Gymnase les taux de cuivre et de zinc sont encore très élevés. Des Fiches RSSST ont été remplies par les parents d’élèves et les enseignants. Et la Mairie invite les enfants à apporter des bouteilles d’eau.Cependant le gymnase est un bâtiment prêté, la Dsden a peu d’influence dessus, nous répond-on. Les enseignants sont donc seuls face à la Mairie qui est bien longue à prendre les mesures nécessaires.A l’Ecole élémentaire des Merles, la salle des maîtres a été déplacée au premier étage ce qui impacte une collègue handicapée. La mairie refuse d’adapter l’escalier sous prétexte d’une rénovation à venir. Affaire à suivre...
Pas d’étude de cas individuel à la FS-SSCT nous répond on... Le cas sera donc traité individuellement hors FS avec un accompagnement syndical. Cependant nous regrettons une nouvelle fois l’absence de référent VDHA qui aurait pu soutenir cette collègue. Agressions contre des collègues dans plusieurs établissements :
Des collègues ont été victimes de plusieurs agressions de parents d’élèves. A des degrés différents et heureusement sans conséquences physiques. Mais on peut dans tous les cas s’interroger sur l’adéquation des moyens de protection mis en œuvre . Et surtout sur les moyens de prévention.
A l’école Wallon à Fontenay sous bois, un membre de famille menaçant le directeur de l’école (tesson de bouteille) a nécessité l’appel de la police municipale. L’élève a été déplacé dans une autre école et un protocole de sécurité avec la police permet d’assurer la sécurité aux abords de l’école. Cependant nous aurions souhaité que les procédures soient suffisamment lisibles et explicites pour que ce genre de situation soit désamorcée avant même d’avoir lieu, que les réactions de la hiérarchie soient plus rapides et que les collègues soient mieux informés pour mieux réagir le cas échéant.
A l’école Politzer de Champigny, une collègue s’est sentie menacée par une maman, a écrit et rencontré la hiérarchie. Il a fallut plusieurs mois pour que la maman accepte de se rendre à une convocation de la Dsden. La situation semble calmée après un rappel à la Loi, et nous nous en félicitons. Mais la souffrance de plusieurs semaines vécue par l’enseignante ne s’estompera pas si vite.
M. Grenut propose de rappeler aux directeurs qu’il faut agir vite, pour que les réponses apportées soient rapides et pertinentes. Et que les IEN sont les 1ers interlocuteurs.L’école Joliot Curie de Vitry a alerté la FS car a découvert de l’amiante dans l’enduit d’un mur.
Cela à l’occasion de petits travaux qui rendraient possible la dissémination de poussières.
Mme Marzouk demande un complément d’informations et des photos pour savoir exactement si c’est urgent (enduit dégradé ou non).
Rappelons que l’amiante est encore présente dans de nombreux établissements de tous degrés, et qu’il faut être particulièrement vigilants à ce sujet lorsque des travaux sont prévus. L’an dernier il avait fallu une intervention sans relâche de notre collègue Marie Plaza (élue FSU et ex-secrétaire CHSCT) pour obliger la Mairie de Bonneuil à prendre en compte le risque pour le personnel et les élèves lors d’une rénovation d’école. Malgré les menaces et insultes du Maire de Bonneuil elle avait tenu bon et pu faire faire les travaux hors présence des usagers et adopter des mesures de prévention.