COMMUNIQUE DU COLLECTIF NOISEEN
POUR L’EDUCATION DU JEUDI 11 AVRIL 2019
Aujourd’hui 7 écoles ont été occupées par les parents à Noisy le Grand :
• L’école des Côteaux
• L’école Van Gogh
• L’école Joliot Curie
• L’école Alexandre Dumas
• L’école du Clos d’Ambert
• L’école des Yvris
• L’école des Noyers
En cours ce soir l’action nuit au collège du Clos Saint Vincent pour la 3e fois et Eugène Carrière à Gournay-sur-Marne, ainsi qu’aux lycées Evariste Galois et Flora Tristan, qui le fait pour la 4e fois.
Chaque année, les moyens accordés pour les établissements de Noisy-le-Grand et Gournay-sur-Marne se réduisent et forcent les établissements scolaires, de la maternelle au lycée, à mettre en place un service public qui n’est pas à la hauteur des besoins de nos élèves.
C’est dans ce contexte que les parents et enseignants des établissements scolaires de Noisy-le-Grand, ainsi que ceux de Gournay-sur-Marne ont décidé lors d’une assemblée générale de créer le « Collectif noiséen pour l’éducation ».
Ce collectif dénonce, et ce ne sont pas des « bobards » :
– Le manque de moyens alloués pour la rentrée 2019 avec des classes qui ferment alors que le nombre d’élèves augmente (Collège Clos Saint Vincent). Des dotations horaires globales en chute qui forcent les établissements à faire des choix cornéliens sur les devoirs faits, les options, suppression de dédoublements, un poste d’assistante sociale qui reste vacant, etc (Collège François Mitterrand, Collège Victor Hugo). Rien de pédagogique, que du budgétaire ! Des non-choix aussi à faire, qui nuiront à la réussite des élèves en créant des inégalités criantes au cœur de la réforme du lycée. Ainsi, aux lycées Flora Tristan et Evariste Galois, ce seront des options supprimées, des classes surchargées (entre 32 et 35 élèves, même en langues), pas de dédoublements, ici une spécialité qui n’ouvre pas, là des spécialités sans moyens, des assistantes sociales et infirmières au poste menacé (Lycée International de l’Est Parisien).
– L’absence de concertation avec les enseignants et personnels des établissements, en ne tenant pas compte des aspects socio-économiques du public que nous recevons.
– La loi « Ecole de la confiance », selon nous inadaptée, qui impactera tous les niveaux de l’école depuis le 1er degré et dont l’article 1 est une atteinte à la liberté d’expression.
…et tant d’autres problèmes encore, la liste est trop longue !
Le collectif noiséen s’inscrit dans un mouvement d’envergure en Seine-Saint-Denis, département qui connait de fortes inégalités, et plus largement, dans un mouvement national.
C’est pour toutes ces raisons que nous menons cette action le jeudi 11 avril : occupation des écoles et nuit des collèges-lycées avec les parents d’élèves.
Nous resterons mobilisés via d’autres actions tant que nous ne serons pas entendus !