7 juin 2018

le métier

BTS : des conditions de correction inacceptables

  • BTS Management : 315 correcteurs de BTS tertiaires ont découvert qu’ils avaient 2 jours pour corriger au moins 56 copies de BTS, du jeudi 31 mai au vendredi 1 juin à 18 heures !

Les collègues ont immédiatement protesté ; ils ont signé une pétition dénonçant les conditions inacceptables qui leur étaient faites et qui ne permettent « ni une correction de qualité ni le respect des candidats et des correcteurs qui restent des enseignants dans leur lycée ».

Le SNES-FSU est intervenu auprès du SIEC afin qu’un délai normal soit accordé.
L’échéance a été repoussée au lundi 4 juin à midi.

  • BTS industriel CGE : correction du vendredi 1er juin au soir au lundi 11 juin au matin. C’’est dans un amphi qui n’était pas assez grand pour les contenir que les professeurs convoqués ont appris la nouvelle.
    Le SNES-FSU intervient également pour obtenir un allongement des délais, déjà visiblement reporté au 13 juin.

La dématérialisation des copies pose le problème du droit à la déconnexion, de leurs postes de travail non adaptés (difficile de corriger avec une connexion instable, problème d’ergonomie), de la fatigabilité du travail sur écran et du contrôle exercé sur les correcteurs pour vérifier l’état d’avancé de leur travail ou exercer un contrôle sur leurs notes.
Des copies peuvent leur être ajoutée au fil de l’eau en plus de ce qui était prévu au départ.

Nous contestons cette charge de travail pour des collègues non déchargés de leurs autres missions.

Il est à se demander aussi si ce qui importe, est d’abattre le travail imposé ou fournir du travail de qualité : en effet les collègues ne savent pas lors de la correction quelle spécialité les élèves ont suivie et donc le nombre d’heures de cours dont ils ont pu bénéficier (qui peut varier du simple au double), avec à postériori une fois que les spécialités seront connues une réévaluation des notes par les IPR !

Ci joint : la lettre du SNES au SIEC
et la circulaire des 3 recteurs sur l’organisation des examens

la réponse du directeur du SIEC