11 juillet 2025

la carrière et les muts

Un changement de cadencement de carrière qui n’aura pas lieu à la rentrée prochaine. …

Un changement de cadencement de carrière qui n'aura pas lieu à la (…)
Un changement devait intervenir à partir de la rentrée 2025 dans le déroulement de carrière ; les arbitrages budgétaires ou plutôt leur absence en ont décidé autrement …Le ministère des finances vient de placer les trois prochains budgets sous le signe de l’austérité ; le décret d’application n’a pas été publié.
 

 
Rien ne change pour la campagne 2025-2026 : les collègues éligibles à un rendez-vous de carrière ont reçu leur notification fin juin.
 
 
 
En mai, quelques avancées avaient été présentées lors du CSA MEN : légère accélération du rythme d’avancement en classe normale avec la mise en place d’un rythme commun, une amélioration du taux de promotion à la hors-classe, et un nouveau cadencement des rendez-vous de carrière. Le SNES avec les autres syndicats de la FSU avait acté positivement le nouveau principe d’avancement au même rythme pour toutes et tous en classe normale et la déconnexion totale entre avancement d’échelon et évaluation mettant fin aux avancements bonifiés pour 30 % des collègues aux 6e et 8e échelon. Cependant il avait voté contre le projet de décret refusant l’introduction d’un rendez-vous de carrière qui puisse barrer les passage à la classe exceptionnelle, bloquant les perspectives de fin de carrière.
 
Le ministère n’évoquait pas de revalorisation des carrières au-delà du 9° échelon de la classe normale, en hors-classe et en classe exceptionnelle, avant au mieux 2027. Encore une fois les milieux et fin de carrières sont les grands oubliés de ces « mesurettes ». D’autant plus que le pouvoir d’achat ne cesse de baisser : gel du point d’indice et suppression de la GIPA.
 
Le SNES-FSU Créteil revendique une déconnexion totale de l’évaluation et de la promotion, aussi un rythme d’avancement unique dans un seul grade jusqu’à l’équivalent indiciaire de la hors échelle de la classe exceptionnelle. En attendant nous exigeons :

  • un alignement des taux de promotion de la hors-classe vers la classe exceptionnelle sur le mieux-disant (29 % pour les professeures des écoles, contre seulement 7,5 % pour les PSY EN, 9 % pour les certifiées, 10,5 % les CPE et 13,5 % pour les agrégées)
  • le rétablissement d’un barème pour l’accès à la classe exceptionnelle tenant compte de l’ancienneté mais aussi dans une certaine mesure de l’exercice en éducation prioritaire. Le bénéfice de la classe exceptionnelle doit être pour toutes et tous.