?? Si cette réforme s ?applique :
– le latin et le grec ne seront plus proposés dans tous les établissements. Au collège Albert Cron, par exemple, rien ne permet d ?assurer que tous les élèves qui voudraient faire du latin en auraient la possibilité.
– Les classes bilangues et les sections euro disparaîtront.
– La DP3 (découverte professionnelle) en 3e sera supprimée.
– Les heures de groupes en 6e disparaîtront (au collège, les ½ groupes en SVT, technologie, les heures de soutien français et maths).
?? Des heures d ?accompagnement personnalisé (AP) sont prévues ?? mais à la place de certaines heures de cours et en classe entière : comment dans ces conditions un enseignant pourrait-il aider « individuellement » les élèves ?
?? Disparition des horaires nationaux.
20% des enseignements pourront être modulés de façon différente d ?un collège à un autre : tous les élèves n ?auront donc pas suivi les mêmes enseignements en arrivant au lycée.
?? Les programmes nationaux ne sont plus proposés par classe et par année, mais par cycles : un seul cycle pour les classes de 5e, 4e, 3e. (A l ?intérieur de ce cycle les horaires sont adaptables : ce sont donc 7000 collèges, et donc 7000 organisations différentes.) Ainsi, un élève qui déménage peut faire deux fois le même chapitre, et n ?aura jamais vu un autre chapitre.
?? A propos des EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) : il s ?agit de proposer un enseignement par thèmes qui implique au moins deux disciplines. Si nous ne nous opposons pas au principe de l ?interdisciplinarité, la réforme pose de nombreux problèmes, en termes d ?organisation, de pertinence des thèmes proposés, d ?efficacité pour faire progresser les élèves.