6 janvier 2025

militer

Motion CAA SNES-FSU Créteil du 6 janvier 2025.

La commission administrative académique du SNES-FSU Créteil s’est réunie le lundi 6 janvier 2025. Elle a adopté à l’unanimité la motion suivante.

Le département de Mayotte a été frappé par un cyclone d’une exceptionnelle violence le 9 décembre dernier. Ses conséquences révèlent les écarts de développement importants entre ce territoire encore marqué par les stigmates de la colonisation et le reste du pays. Les services publics ont été dépassés par l’ampleur de la catastrophe, les logements et les infrastructures ont été très affectées et les secours ont mis un temps trop important à arriver sur place tandis que d’autres ont été refusés (des Comores et de Madagascar). Encore aujourd’hui, le nombre de victimes reste indéterminé. A cette grave crise, le gouvernement a répondu par un insupportable mépris. Le Président de la République a préféré insulter les habitantes de Mayotte qui se plaignaient auprès de lui de la situation plutôt que de reconnaître sa gravité et la faillite de l’État à assurer ses missions. Le ministre de l’Intérieur a instrumentalisé la crise pour attaquer l’immigration comorienne. La nouvelle ministre de l’Éducation nationale a tourné le dos à deux de nos collègues lors d’un échange au collège de Kaweni. A ce jour, il apparaît que la rentrée scolaire le 13 janvier prochain est impossible dans des conditions convenables : les établissements sont partiellement détruits et l’alimentation en eau n’est pas rétablie, plusieurs servent de centre d’hébergement pour les victimes, de nombreuses et nombreux collègues ont quitté l’île pour se mettre à l’abri, d’autres voient leurs logements rendus insalubres. Les personnels ne parviennent pas à rentrer en contact avec leurs élèves. Nombre d’entre elles et eux sont traumatisées et dans l’incapacité de reprendre le travail immédiatement. Le SNES-FSU, comme il le fait depuis le jour de la catastrophe, soutient les personnels et les victimes. Il agit auprès du ministère pour exiger la satisfaction des revendications des personnels de Mayotte. Il exige que le système éducatif puisse obtenir les moyens suffisants pour pouvoir répondre à la réalité des besoins des populations, quels que soient leur territoire et leur niveau de développement.

Les débats parlementaires autour du budget 2025 et du projet de loi de finances de la sécurité sociale ont abouti à la censure du gouvernement Barnier. Cet événement aurait été l’occasion, pour le Président de la République, d’en finir avec le déni de démocratie qu’il impose à l’ensemble de la population depuis le mois de juillet, mais il n’en a rien été. Emmanuel Macron a nommé François Bayrou, un libéral qui a tenté de favoriser le secteur privé lorsqu’il était ministre de l’Education nationale, qui devrait reprendre le projet de budget 2025 avec les mêmes orientations. Ce nouveau projet se fera certainement au détriment des classes moyennes et des milieux populaires qui paieront la facture de l’enrichissement de la bourgeoisie. A cela s’ajoutent des attaques frontales contre les fonctionnaires, par un ministère de la fonction publique dont la le nouveauelle titulaire est dans la droite ligne des orientations macronistes : les projets de casse de tous les services publics et d’humiliation des fonctionnaires sont donc toujours à l’ordre du jour. Ces dernieres devront encore subir un blocage des traitements qui va les précariser davantage – alors même que le point d’indice est gelé depuis plus de dix ans. Le nouveau gouvernement n’a pas encore communiqué sur le maintien, dans son projet de budget, des trois jours de carence et la baisse des indemnités de congés-maladie ordinaire : le gouvernement précédent entendait ainsi récupérer 1,2 milliards d’euros sur le dos des agentes malades, ce qui risquait d’autant plus de peser sur les plus fragiles ou les malades chroniques. Il ne s’est pas non plus prononcé sur la suppression de la GIPA qui permet de continuer à voir son traitement progresser en fin de carrière. La reconduction provisoire du budget 2024, dénoncé par le SNES et la FSU pour son attaque des services publics, n’est pas faite pour nous rassurer. Certes, les retraitées connaissent une augmentation de leurs pensions (2,2% suivant l’inflation), conformément à la loi. Nous devons donc nous attendre, dès que le débat budgétaire 2025 reprendra, à de nouvelles attaques. Les annonces du nouveau ministre de l’économie, prévoyant de limiter le déficit public à 5,4% du PIB, sont un leurre. En effet, ce dernier a d’ores et déjà prévenu que les hausses d’impôts des plus riches seront très limitées. Le gouvernement souhaite donc continuer à protéger les riches qu’il ne faudrait surtout pas appauvrir !

La nomination d’Elisabeth Borne à l’Éducation nationale et sa position de numéro 2 du gouvernement est un message clair pour l’ensemble de la profession : les orientations d’Emmanuel Macron seront maintenues et poursuivies ! Le projet de budget 2025 prévoyait encore 4 000 suppressions de postes, alors que nous manquons de personnels à tous les niveaux. En outre, avec l’acte II du choc des savoirs, le ministère poursuit sa logique de tri social des élèves, au détriment des plus fragiles, et va conduire à la sortie progressive du système éducatif d’une partie des enfants des milieux populaires. La majorité fantoche continue donc son offensive contre le service public d’éducation et contre une École qui vise à permettre à tous les enfants de s’émanciper par les savoirs.

Le choix d’Emmanuel Macron de continuer à s’appuyer sur une minorité de droite et de refuser de nommer un gouvernement NFP ne peut se faire qu’avec le soutien tacite du Rassemblement national. Ces politiques sont déployées alors que l’extrême-droite est en progression électorale dans de nombreuses régions du monde, nourrie par les politiques de fracture sociale et de casse des mécanismes de solidarité. La généralisation de la réforme du R.S.A. visant à obliger les bénéficiaires à travailler 15 à 20 heures gratuitement par semaine pour toucher l’allocation en un exemple criant. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis risque de renforcer encore davantage cette tendance. Cette progression des idées d’extrême-droite dans la société et dans les urnes est révélatrice des souffrances des populations mais aussi de la progression d’un racisme systémique qui subsiste dans nos sociétés, nourri par l’instrumentalisation d’un fantasme d’une immigration qui paupériserait les classes moyennes et populaires. Le SNES et la FSU doivent donc continuer à mettre en avant leurs actions contre l’extrême-droite et à développer leur syndicalisme de transformation sociale en faisant toujours le lien entre les enjeux économiques et sociétaux. Ce n’est pas en laissant de côté les mandats féministes et de lutte contre toutes les discriminations, les enjeux climatiques ou la répartition des richesses que nous pourrons mettre en échec ces mouvements réactionnaires. Nous devons au contraire proposer d’autres issues et d’autres alternatives au néolibéralisme, c’est ainsi que nous pourrons les faire reculer, notamment en informant, formant et mobilisant l’ensemble de nos professions contre cette idéologie mortifère. Ces mandats et cette réflexion stratégique doivent être au cœur des travaux du congrès national de la FSU qui se réunit en février.

La mise en place de la protection sociale complémentaire est reportée à 2026, le gouvernement ne parvenant pas à organiser la transition vers ce système. Le SNES-FSU dénonce la PSC et continue à promouvoir son mandat du 100% Sécu.

Le contexte international se fait lui aussi particulièrement menaçant, en prévision de l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Le conflit en Ukraine continue, les deux belligérants tentant de renforcer leurs positions dans l’approche d’une éventuelle négociation de paix. Au Proche-Orient, les massacres se poursuivent dans la Bande de Gaza, sans que rien ne soit fait concrètement par la communauté internationale pour y mettre un terme. La chute du dictateur El Assad en Syrie a amené la Turquie et Israël à y étendre leurs zones d’influence respectives, menaçant la stabilité de ce pays. Le SNES et la FSU exigent que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes soit respecté. Les Syriennes doivent pouvoir choisir librement leur destin, comme les Palestiniennes et les Ukrainiennes. Le SNES-FSU exige la paix partout et des négociations, sous patronage de l’ONU, pour régler les conflits en cours.

Collège et lycée
L’annulation, par le conseil d’État, de l’arrêté du 15 mars 2024 portant sur l’organisation des enseignements de mathématiques et français en sixième et cinquième par groupe de niveau, est une victoire qui doit être soulignée mais qui ne signe sûrement pas la fin de cette mesure de tri social et de dérégulation de l’enseignement en collège. La lutte contre cette réforme doit être poursuivie, l’arrivée rue de Grenelle d’Elisabeth Borne n’indiquant aucun changement de cap.
Les propos et actes passés de François Bayrou, lui-même un temps ministre de l’Éducation Nationale dans le gouvernement Balladur, n’ont rien de rassurant. Fin du collège unique, rémunération au mérite, autonomie des régions ou encore soutien au privé, il s’inscrit dans la droite ligne des politiques libérales appliquées ces dernières décennies.
Après la réussite du 5 décembre, le SNES-FSU doit très rapidement appeler les personnels à se mobiliser afin de faire changer la politique du gouvernement et de faire aboutir ses mandats pour une éducation qui permet l’émancipation de toutes et tous.

Psy-EN, orientation
Des assises de l’orientation lancées par le ministère de l’Éducation nationale avant la démission du gouvernement devraient se tenir avant la fin janvier 2025 sur tout le territoire, réunissant des « acteurs » et « actrices » de l’orientation, d’un point de vue très large et libéral. Ainsi, ils et elles devraient débattre une demi-journée et faire remonter leurs propositions pour améliorer le pilotage de l’orientation, l’accompagnement des élèves et l’information sur les formations et les métiers porteurs d’avenirs. Les assises de la santé scolaire annoncées au printemps 2024 ont été suspendues mais devraient reprendre prochainement, et proposer également des mesures pour le pilotage, la rénovation des missions des personnels dont celles des PsyEN. Ces pseudo-concertations devraient déboucher sur des arbitrages qui pourraient être lourds de conséquences pour le service public d’orientation et de psychologie de l’Éducation nationale : tailler dans les missions et les effectifs de personnels voire préparer une future décentralisation des PsyEN. Le SNES-FSU s’opposera à toutes les attaques du ministère de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales.
Pour les élèves, la poursuite des réformes de tri social avec affichage délibéré de lutte contre les déterminismes sociaux et de genres va bon train. Sur Parcoursup notamment, les élèves ont dorénavant accès à un outil de simulation de leur probable positionnement en fonction de leur baccalauréat et de leurs résultats scolaires. Cette fonction pourrait décourager et convaincre les élèves de renoncer à certaines formations. Aucune précaution n’est prise et les équipes éducatives doivent mesurer que ce sont les élèves issues des classes populaires qui seront encore désavantagées. Il faut en finir avec cette volonté de tri social.

Entrée dans le métier
Les temps sont calmes pour les camarades du secteur Entrée dans le métier : peu de mails, peu d’appels ces dernières semaines. Avant la tempête ? Très certainement. Nous avons dû alerter le Rectorat sur le cas de stagiaires qui devaient faire leurs vœux de mutations inter-académiques, n’ayant pas sans avoir été évaluées par le jury de titularisation de juillet, mais à qui le Ministère avait dit que cela n’était pas nécessaire.
La directrice de l’INSPÉ a envoyé pendant les dernières vacances un mail à toutes les étudiantes pour lancer un appel à la solidarité face à la recrudescence des étudiantes sans logement afin de leur permettre de bénéficier d’un hébergement pouvant aller d’une nuit à une période plus longue. Si nous ne doutons pas du fait que cette démarche parte d’une bonne intention, nous sommes très réservées sur sa mise en œuvre. Il serait plus judicieux que la question de l’hébergement et plus largement de la précarité des étudiantes trouve une réponse institutionnelle plutôt qu’elle repose sur la bonne volonté et sur les moyens matériels des inscrites à l’INSPÉ.
Enfin, nous déplorons que des cheffes d’établissement outrepassent leurs missions et exercent une pression certaine sur les stagiaires, en venant assister à des séances ou en se permettant des remarques d’ordre pédagogique. Les cas se multiplient dans notre académie.
La période qui s’ouvre comportera les résultats des mutations inter et l’ouverture des mutations intra-académiques, les écrits des concours internes puis externes ainsi que les premières inspections de titularisation pour les collègues stagiaires en poste. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les arrêtés de classement commencent à être envoyés aux stagiaires qui nous sollicitent pour les vérifier. Nous avons d’ores et déjà aiguillé plusieurs collègues dans leur démarche de recours. La reprise de contrats simultanés dans le privé semble être un point d’achoppement sur lequel nous travaillons avec le secteur national. Il nous faudra également mettre au point notre stage de mars autour des deux enjeux principaux pour les stagiaires dans cette seconde partie d’année scolaire : les mutations et la titularisation.
Peut-être que nous aurons aussi des précisions sur la réforme des concours qui a été suspendue il y a quelques mois. Plus le temps passe, plus sa mise en application s’éloigne encore. La nomination d’Élisabeth Borne à la tête d’un super Ministère qui réunit l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Éducation Nationale nous invite évidemment à la plus grande méfiance.
Les suppressions de places aux concours masquent difficilement le manque d’attractivité du métier et nous sommes assez inquietes du faible nombre de personnes qui se présentera aux épreuves cette année. La stratégie du gouvernement pour arriver à une embauche massive de collègues non-titulaires malmène fortement les candidates et l’entrée dans le métier.

Femmes
Le 17 janvier, la loi sur l’avortement, dite loi Veil, aura 50 ans. Cette loi avait été votée suite à une importante mobilisation du mouvement féministe, soutenue par des médecins et une large part de la société.
Aujourd’hui, le droit à l’avortement est pourtant encore remis en cause par des courants d’extrême-droite, traditionnalistes, religieux… et refusé ou très limité dans de nombreux pays. Le 19 janvier, place du Trocadero, se tiendra une des plus grandes manifestations d’Europe contre le droit à l’avortement, démontrant la force des idées réactionnaires dans notre pays.
Le droit à l’avortement est un droit fondamental qui doit être défendu partout.
La nomination de Gérald Darmanin, accusé par deux femmes de viol et d’abus de faiblesse dans le cadre de ses fonctions d’élu, au Ministère de la Justice apparaît comme une provocation, surtout dans un contexte marqué par le procès des violeurs de Gisèle Pélicot. Celle d’Aurore Bergé au Ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations laisse perplexe, compte tenu de ses positions transphobes et antiféministes, mais aussi de son mensonge sous serment dans l’affaire des crèches privées.
Enfin, Élisabeth Borne se voit chargée de publier (ou pas) les programmes d’EVARS. Le SNES-FSU Créteil reste convaincu de la nécessité de les faire paraître rapidement même s’il y reste des améliorations à apporter. Cela permettrait notamment de répondre aux offensives de l’extrême-droite sur ces questions. 

Retraitées
Les retraitées du SNES-FSU Créteil se sont mobilisées le 3 décembre pour exiger la revalorisation de leurs pensions, et en particulier l’indexation des pensions de retraite sur le salaire moyen et le rattrapage des pertes subies depuis 2017.
Leur action s’est poursuivie le 5 décembre par leur présence dans le cortège parisien.
Certes, le vote de la motion de censure va permettre l’indexation des pensions sur l’inflation au 1er janvier 2025 comme la loi le prévoit, c’est à dire +2,2 % au lieu des 0,8% prévus par le gouvernement précédent. Mais les retraitées poursuivront leurs actions pour en finir avec cette politique de remise en cause de tous les acquis issus du Conseil national de la Résistance.
Le G9 prévoit notamment une action Santé fin mars 2025. Les retraitées du SNES-FSU Créteil souhaitent qu’elle se fasse en parallèle d’actions actifsves/chômeurses pour la reconquête des principes de la Sécurité Sociale en lien avec le 80e anniversaire de sa création.

Action
Le SNES-FSU se satisfait du succès de la grève du 5 décembre 2024, mais il ne s’en contente pas. La nécessité d’un autre budget 2025 doit être au cœur de la construction d’un plan d’action qui doit amener la profession à se mobiliser par la grève, dans l’unité la plus large possible. Le SNES-FSU exige un autre budget 2025, un déblocage des salaires et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat depuis 2011, l’abandon des jours de carence et du 10% sur les indemnités de congé-maladie, le rétablissement de la GIPA. Le SNES-FSU appelle tous les S1 à réunir dès maintenant des heures d’informations syndicales et/ou des AG d’établissement pour construire la mobilisation, discuter et décider des suites à apporter au 5 décembre, qui seraient à même d’obtenir satisfaction. Il porte ce mandat dans la FSU. Il travaille, au sein de la FSU, à la construction de l’unité la plus large, au niveau de l’éducation et de la fonction publique. Il défend, dans le cadre des appels communs, ses mandats : refus du déni démocratique que représentent la nomination de François Bayrou et la politique qu’il met en œuvre, plan de revalorisation des salaires et des pensions de toutes les catégories de personnels, plan de titularisation des personnels non-titulaires, création des postes en nombre suffisant pour faire face aux besoins et développer une école émancipatrice, création de corps de fonctionnaires pour les AESH, abrogation du "choc des savoirs", du baccalauréat Blanquer et des réformes des lycées, de la réforme des concours de recrutement, de la réforme des retraites.
Ce plan d’action est préparé par la production de matériel permettant de s’adresser largement à la profession.

Le SNES-FSU appelle les AESH à la grève le 16 janvier. Une manifestation régionale est organisée à Paris. D’ores et déjà, le SNES-FSU prépare un plan d’action permettant de revendiquer la création des postes d’AESH en nombre suffisant pour faire face aux besoins, le déblocage des salaires, la création d’un statut de fonctionnaire de catégorie B.

Le SNES-FSU développe son travail de lutte contre l’extrême-droite. Il propose des stages syndicaux aux militantes et aux collègues. Il médiatise ses analyses sur le programme des extrêmes-droites de manière large, en direction des collègues comme de l’ensemble de la population. Dans cette perspective, il se réjouit de la création de VISA 93.

Le SNES-FSU appellera à participer aux initiatives qui seront organisées pour célébrer les 50 ans de la loi Veil et défendre le droit à l’avortement. Il doit être accessible partout dans le monde et en France.
Le SNES-FSU participe activement à la préparation de la journée internationale des droits des femmes le samedi 8 mars 2025. Il appelle à la grève et à la manifestation lors de cette journée.

Le SNES-FSU soutient et appelle à participer aux rassemblements et mobilisations, pour l’arrêt des massacres et un cessez-le-feu immédiat à Gaza, l’accès à l’aide humanitaire et sanitaire, la libération des otages et prisonniers, une paix juste et durable entre Palestiniennes et Israéliennes, par le respect du droit international.

Le SNALC Créteil organise un stage académique dans le but de lutter contre "la banalisation de la violence au sein des écoles, des collèges et des lycées." Il y fait intervenir des représentants des forces de police, dont un négociateur du RAID connu pour ses positions accréditant la thèse d’extrême-droite du grand remplacement. Le SNES-FSU condamne cette évolution et cesse de travailler avec le SNALC.

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