22 septembre 2018

actu des établissements

Jeudi 27 septembre le mouvement continue au collège Albert Kron du Kremlin Bicêtre

Le collège Albert Cron était en grève le 21 septembre, aucun élève n’a eu cours.

Le mouvement continue lundi 24 septembre :

 blocage des appels vers le collège par les parents qui occupent la loge.
 "classes mortes" dans la très grande majorité des cours (les collègues prennent les élèves, font l’appel, mais ne font pas cours : discussion avec les élèves, explications sur le mouvement, jeux, lectures...)
 présence à 08h de la députée, de représentants du conseil général, de représentants du conseil municipal. Dans la matinée, visite de l’adjoint à la mairie chargé des scolaires et d’un conseiller régional
 article dans la presse (94 Citoyens) et interview de collègues et parents par un journaliste de Sud Radio (prévenu par les réseaux sociaux).
 alimentation du compte twitter et de la page facebook
 rencontre avec des collègues du Lycée Pierre Brossolette, liens avec des collègues du collège Jean Perrin.

MARDI 26 septembre :

Elus (département et région), parents et professeurs étaient à la grille du collège.
Les élèves sont accueillis par les enseignants.

Ils sont remontés par la réponse du rectorat au Parisien expliquant que le principal-adjoint est nommé que que la Psy-en l’est tout autant.
Nulle trace du premier et la seconde est en arrêt longue durée semble-t-il.
Ils ne remettent pas en cause le droit à être en arrêt mais la communication du rectorat.

Voici le nouveau courrier à l’Inspection Académique du 25 septembre ci-dessous.

JEUDI 27 septembre :

 les enseignants continuent à prendre les élèves sans faire cours.
 les parents organisent une réunion d’information ce soir au collège. Ils devraient décider à l’issue de cette réunion de leurs actions à venir.

Nous demanderons au plus grand nombre de nous accompagner devant l’IA lundi si nous sommes reçus.

LE SNES 94 dénonce la communication du rectorat et soutient leur demande d’audience auprès de l’inspection Académique.

Le mardi 25 septembre 2018

Les enseignants du collège Albert Cron
Avec les syndicats SNES et FO

Madame l’Inspectrice d’Académie
Directrice des Services de l’Education Nationale du Val de Marne
Sous couvert du Principal du collège Albert Cron

Madame,

Le vendredi 21 septembre, nous avons alerté vos services et nous avons fait grève toute la journée en occupant le collège. Nous attendions une réponse de votre part qui n’est pas venue.
 
Le lundi 24 septembre, avec le soutien des parents d’élèves présents dans nos locaux et des élus politiques, nous avons accueilli les élèves sans faire cours. La presse s’est fait le relais de la constestation commune parents/professeurs et c’est par ce biais que nous avons pris connaissance de la réponse de vos services : « Ces postes sont bien pourvus et à la disposition de l’établissement. Au vu de la hausse d’effectifs, l’inspection académique examine cependant les solutions d’appui qui pourraient être envisagées, indiquait ce lundi soir le rectorat. Pour les demandes qui concernent le médecin et l’assistante sociale, ces postes ne sont pas pourvus sur un établissement mais sur un réseau. Même chose pour le psyEn (psychologues de l’éducation nationale, anciennement appelés conseiller d’orientation). » 
Ce communiqué nous semble ambigü et flou, et n’apporte pas de réponse claire à nos revendications. En effet, nous n’avons toujours pas d’aide à la direction pour cette année scolaire. 
 
Ce matin, mardi 25 septembre, nous continuons d’accueillir les élèves sans faire cours, et les parents continuent de nous soutenir en occupant les locaux. Des élus politiques sont venus pour nous soutenir. Nous vous confirmons la mise en suspens des projets pédagogiques prévus par bon nombre d’enseignants dans notre établissement. 
 
Les parents et enseignants demandent à vous rencontrer pour obtenir des réponses à nos demandes. 
 
Nous restons tous déterminés à poursuivre toute action (boycott du CA, des élections de délégués, des évaluations 6e...) qui nous permettrait d’être entendus et continuerons à alerter les médias. 
 
Les enseignants du collège Albert Cron