Ces derniers mois, des moyens supplémentaires ont été annoncés par le ministère de l ??ducation Nationale, laissant espérer de meilleures conditions d’accueil pour les élèves et de travail pour les enseignants. Or, alors même que nous travaillons dans un collège classé ZEP et APV, nous ne pouvons que déplorer chaque année la dégradation de ces conditions, nous étonnant du peu d’attention porté à notre établissement et à son bon fonctionnement :
- Tous les ans, nous observons la suppression de postes, ou de demi-postes, les heures restant à effectuer étant réparties sur des collègues, engendrant une fatigue supplémentaire pour des enseignants travaillant déjà dans des conditions difficiles.
- Alors même que la ZEP nous permettait depuis quelques années de travailler dans des classes à faible effectif, nous atteignons désormais 25 élèves dans certaines classes, soit plus que dans de nombreux collèges non classés.
- Nous nous étonnons du non remplacement de nos collègues lors de congé maladie de longue durée.
- Nous constatons la disparition d’options telles que le latin, favorable à la réussite de nos élèves.
- Nous déplorons d’être le seul collège de notre ville à ne pas avoir pu inscrire nos élèves à des projets tels que Collège au Cinéma, faute de budget, alors qu’il nous semble pourtant que l’ouverture culturelle est l’une des clefs de la réussite.
En tant que collège ZEP, nous réclamons que la priorité soit enfin portée à l’intérêt de nos élèves et à leur réussite. Nous souhaitons donc :
- Le rétablissement des postes supprimés
- Des classes à moins de 24 élèves
- Le remplacement de nos collègues malades
- Le rétablissement des options
- Un budget nous permettant d’offrir à nos élèves le minimum en terme d’ouverture culturelle.