Le SNES déplore le manque de considération fait par l’institution pour soutenir pleinement les collègues agressés par des injures publiques dans l’exercice de leurs fonctions. Cela nuit à leur image, leur réputation et crée une incontestable souffrance au travail.
En plus des injures, le fait de ne pas être pleinement reconnu comme victime au sein de leur établissement fragilise encore plus les collègues.
Au lycée Charles le Chauve de Roissy en Brie :
Des propos diffamatoires, injurieux et orduriers ont été tenus sur twitter par des élèves du lycée Charles le Chauve (Roissy-en-Brie) à l’encontre d’enseignants. La lecture et la consultation de ces twitts sont entièrement libres, ne nécessitant ni inscription ni mot de passe.
La direction a réagi par des mesures conservatoires et des blâmes, sanctions que les enseignants réunis en heures syndicales ont jugé insuffisantes.
40 à 50 enseignants ont débrayé 2 h mardi 4 juin car ils souhaitaient la convocation de conseils de discipline pour ces faits. Malgré une nouvelle rencontre avec la direction du lycée, cette dernière est restée sur sa position et a refusé de réunir des conseils de discipline.
Les enseignants et le SNES Créteil expriment tout leur soutien aux collègues victimes de ces attaques.
Collège la Varenne sur Seine :
Les collègues ont dû insister et multiplier les rencontres avec le chef d’établissement, pour obtenir que les fautifs soient sanctionnés par 8 jours d’exclusion.
Lycée Descartes à Champs :
Ce n’est qu’après des mobilisations des personnels qu’un conseil de discipline aboutissant à l’exclusion définitive d’un élève a pu se tenir.
Lycée MLK à Bussy St Georges :
Ce n’est qu’un mois après la découverte des insultes que 2 élèves ont été exclus 3 jours et une autre à l’issue d’un conseil de discipline, 7 jours.
Une information et un rappel à la loi en direction des classes a été fait ensuite par la direction en seconde et par les PP dans les autres classes.
Lycée de Mitry Mory :
suites à des insultes, 3 conseils de disciplines dont 2 avec exclusion définitive
puis des exclusions de 3 jours